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La peste de 1720 est la dernière grande épidémie de ce type en France. Elle se déclare à Marseille avec l'arrivée du Grand Saint- Antoine en mai 1720 (navire marseillais qui revient des Echelles du Levant). Le fléau s'étend rapidement à toute la Provence et dure environ 2 ans. Le nombre de victimes est évalué à 40 000 pour Marseille et à 50 000 ville et terroir compris, soit environ la moitié de la population. En Provence, le nombre de morts est estimé à 120 000.
En 1987, le Musée d'Histoire de Marseille évoquait la peste de 1720 avec l'exposition "Vivre en quarantaine dans les ports de Marseille aux XVIIe et XVIIIe siècles". Les fouilles archéologiques sous-marines du port de Pomègues (dit « port de la quarantaine » dans les années 80) confiées à l'ARHA (Association de Recherches Historiques et Archéologiques), dirigée par Michel Goury, étaient à l'origine de ce projet.
300 ans après l'épidémie, il apparaît incontournable de revenir sur cet évènement qui marque encore la mémoire collective.
Cette nouvelle exposition propose de retracer l'histoire de la peste de 1720 à travers la vie quotidienne des Marseillais depuis l'arrivée du Grand Saint-Antoine jusqu'à la rechute de 1722 dans la ville et son terroir. Elle met l'accent sur les interventions des pouvoirs publics, du pouvoir religieux, du monde médical et leur impact sur le quotidien des habitants. Elle se termine avec une partie consacrée à la renaissance de la ville.
Elle se tiendra sur 500 m2 environ (halls d'accueil et salle d'exposition temporaire) et présentera une centaine d'objets : oeuvres d'art (peintures, sculptures, arts graphiques...), objets archéologiques, affiches, maquettes, cartes, documents d'archives, manuscrits, vidéos, ressources sonores et diffusion de films.
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