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La correspondance entre la pianiste soviétique Maria Youdina et Pierre Souvtchinsky, émigré russe installé en Europe, est un document exceptionnel non seulement en raison de la personnalité des deux protagonistes, mais aussi de l'éclairage apporté sur deux mondes séparés par le rideau de fer. Pierre Souvtchinsky, qui fut très proche de Stravinski avant la guerre, puis de Boulez juste après, décrit le mouvement de la musique nouvelle européenne avec une acuité de jugement exceptionnelle. Les lettres de Maria Youdina, beaucoup plus torturées et exaltées, brossent un portrait non moins détaillé de la vie culturelle en Union soviétique et dévoilent ses conceptions musicales, philosophiques et spirituelles.
Document inédit hors de Russie, cette correspondance complète la connaissance que l'on a de Pierre Souvtchinsky et constitue le premier ensemble de textes en français de Maria Youdina, dont sera fêté en 2020 les cinquante ans de sa mort. L'échange de lettres qui s'étend de 1959 à 1968 est traduit du russe et présenté par le pianiste Jean-Pierre Collot, qui fut longtemps membre de l'Ensemble Recherche.
Ce volume entre dans la série de témoignages que les éditions Contrechamps ont publiés jusqu'à ce jour, comme la correspondance entre Schönberg et Kandinsky, celle entre Varèse et Jolivet, ou les entretiens avec Claude Helffer.
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