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Alain Jouffroy compte parmi les rares personnes à avoir personnellement connu Yves Klein, né en 1928 comme lui, et mort en pleine jeunesse, en 1962. Son témoignage, à ce titre, est précieux : il révèle les fondements souvent occultés de l'art de Klein, inséparables d'une connaissance profonde du Japon, du judo, de certaines filiations spirituelles, et même d'un espoir politique de mener à bien une " révolution bleue ". C'est en critique d'art mais également en ami qu'Alain Jouffroy nous parle de Klein, en s'avançant, dit-il, " sur des pattes de colombes " pour tenter de restituer la présence d'un artiste profond, idéaliste et libre. Il conteste au passage certain procès fait à l'artiste quant à ses orientations politiques, il relate le récit d'un déjeuner entre les deux amis à la Coupole, il redonne vie à l'homme disparu voilà bientôt un demi-siècle.
Outre cette invite dans l'intimité vive du peintre, ce texte s'inscrit également dans la lignée des " manifestes " d'Alain Jouffroy, où celui-ci défend sa propre conception de l'art et de ses rapports avec le monde vécu.
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