"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A 12 ans, Madeleine Vionnet rêve de devenir institutrice, mais le destin la mène sur un autre chemin, celui de l'apprentissage de la couture.
Afin de parfaire son métier et ses connaissances de la langue de Shakespeare, elle n'hésite pas, en 1894, à se rendre en Angleterre. Elle se perfectionne ensuite dans les plus grandes maisons de haute couture comme Callot et Doucet. En 1912, elle prend enfin son envol et ouvre sa propre maison qui connaît un succès immédiat, que la guerre ne gêne que momentanément, grâce notamment à sa maîtrise du biais dont elle a le génie d'étendre l'emploi à toute la robe.
Ses créations mettent en beauté le corps, le révèlent, et donnent une sensation d'harmonie. Malheureusement par trop oubliée en sa terre natale du Jura, sa mémoire est ravivée grâce à Sophie Dalloz-Ramaux qui nous invite à découvrir son extraordinaire histoire de vie et, par sa généalogie, ses profondes assises jurassiennes, fruits d'alliances entre familles de sabotiers. Madeleine Vionnet a hérité d'eux une fibre artisanale, de celle qui fait des créateurs, des artistes.
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