80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Apparu au cours des années 1960, le giallo constitue un « contre-récit » de l'Italie d'après-guerre. Se tenant à distance des formes de cinéma engagées de la période (les films de Francesco Rosi ou d'Elio Petri), le genre est hanté par divers refoulés (passé fasciste, terreur des « années de plomb », poids du dogme catholique), traduits dans le goût des cinéastes pour les atmosphères morbides et fantastiques. Nourri de formes culturelles populaires, le giallo est aussi un exemple unique de cinéma traversé de références à l'histoire de l'art, en particulier au maniérisme pictural du xvie siècle. Alliant violence et grandiloquence des scènes de meurtre à une recherche ornementaliste dans les images, dimension expérimentale des mises en scènes et des musiques, le giallo se distingue par une inventivité mise au service d'une vision angoissée et souvent dystopique de l'Italie moderne. Cet ouvrage, le premier en français consacré au genre, parcourt son histoire à partir d'un corpus d'une trentaine de films, des plus emblématiques (Mario Bava, Dario Argento, Lucio Fulci, Pupi Avati) aux moins connus (Paolo Cavara, Emilio P. Miraglia, Armando Crispino...)
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année