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« Mon projet est de trouver un raton laveur et un amant. ».
Trentenaire en quête d'amour, Amy quitte les sauvages îles Orcades en Écosse pour la cosmopolite Berlin. Digital nomade, précaire, célibataire, elle fait de cette ville qui ne dort jamais le terrain de sa quête du bonheur. De boîtes de nuit en observations passionnées de la lune et de la faune sauvage urbaine, elle apprend à vaincre la solitude. Et la passion amoureuse tant attendue surgit enfin.
L'Instant porte un regard sans complaisance sur le pouvoir addictif de l'amour. Véritable manuel de survie pour les coeurs malheureux, c'est aussi une rencontre avec une génération ultra-connectée, libre et créative, qui tisse de nouveaux liens entre les êtres. Lumineux.
Un livre qui me m'a pal emballé , l'auteure n'a pas réussi à me transporté. Une lecture ennuyeuse; Un roman court, que je vais vite oublier. cela reste mon ressenti. Le sujet aurait mérité d'être travaillé en profondeur, et non le survolé.
Amy quitte les Orcades, îles d'Écosse, pour la cosmopolite capitale allemande, Berlin. Sa quête : l'amour (et un raton-laveur). À travers la ville qui ne dort jamais, Amy cherche, se cherche, évolue.
D'errances numériques en errances urbaines, Amy finalement découvre.
Le roman, court, est découpé suivant le rythme lunaire. Dans ce texte, aucun dialogue, mais un récit de l'autrice dans lequel toutes les thématiques sont abordées sur le même ton. Une longue logorrhée donc, dans laquelle les pensées s'amoncellent au rythme où elles viennent à la conscience du personnage, sans transition, ou si peu. J'ai rapidement ressenti une grande lassitude à la lecture, n'éprouvant que peu d'empathie pour le personnage. J'y ai vu une sorte de Bridget Jones 2.0, l'humour salvateur en moins. « Internet est mon domicile le plus stable ».
L'amour même est traité sans particularité et mentionné comme un fait au même titre qu'un autre, au détour d'une page. Ce magnifique sentiment, qui est pourtant l'objectif ultime du personnage, ne transparaît pas de la page et ne m'a pas permis de mesurer la portée de l'instant.
Le récit comporte des thématiques intéressantes, comme l'individualité dans une foule ou le repli lié au monde numérique, ainsi que de belles descriptions, celles des oiseaux des parcs berlinois par exemple.
Un texte pixelisé, dans lequel les fragments de vie s’amoncellent sans véritable cohérence. À moins que l'objectif ne soit que de dénoncer cette dispersion : « ...j'ai l'impression d'être omnisciente et dispersée [...] »
Bilan :
Le style de l'autrice m'a perdu, ne déclenchant aucune émotion pour cette trentenaire dans laquelle nous pourrions pourtant nous retrouver par bien des aspects. Un récit qui manque de légèreté. Ce ne sera pas mon vote pour le prix 2024 !
J'étais très séduite par le résumé et j'attendais sans doute trop de cette histoire. Vous l'aurez sans doute compris c'est un rendez-vous manqué pour moi.
Ce roman relate les errances d'une trentenaire qui quitte sa petite île afin de se soustraire à l'ennui et la solitude. Elle s'installe donc à Berlin, ville cosmopolite.
L'auteure nous décrit un société en évolution. Une société de plus en plus connectée ce qui paradoxalement ne favorise plus les vraies rencontres mais laisse place à l'éphémère et au superficiel.
J'ai ressenti une énorme solitude à cette lecture, et j'avoue avoir terminé le livre en diagonale -ce que je ne fais jamais habituellement- car cela commençait à jouer sur mon moral. D'ailleurs elle dédie ce roman "Aux âmes tristes", cela aurait sans aucun doute dû me mettre la puce à l'oreille... C'est dommage car le sujet m'intéressait beaucoup.
Peut-être n'étais-ce pas le bon moment? Ou alors n'étais-je pas le public cible? Difficile d'expliquer précisément ce qui ne l'a pas fait...
c'est assez lumineux et ne manque pas d'humour et d'auto-dérision. Amy, jeune écossaise, sobre depuis quatre ans, décide d'aller chercher l'amour à Berlin. Pas si facile, elle s'inscrit sur des sites mais les rencontres sont toujours décevantes...jusqu'au grand amour et les projets qui vont avec mais l'homme rompt brutalement sans explications; elle rentre meurtrie dans son île écossaise qu'elle voulait lui faire découvrir.Elle mettra quelques années à s'en remettre
Elle aime nager, elle aime la nature: les ratons-laveurs et surtout les oiseaux dont elle a une bonne connaissance
La lune est très importante pour elle mais surtout, signe des temps, elle est hyper-connectée.
Un moment de lecture agréable. Merci aux éditions Phébus, via Babelio.
L’instant est le second roman de Amy Liptrot, un roman autobiographique sincère et sans fioritures.
Libre et sans attaches, elle décide de quitter l’Écosse et plus particulièrement Les Orcades et son île natale pour aller vivre à Berlin, ville cosmopolite.
En cours chapitres rythmés par le nom des différentes lunes, elle raconte sa nouvelle vie faite de rencontres éphémères, de petits boulots et de quête d’amour. La lune, comme un leitmotiv, la lune comme cet amoureux qu’elle cherche dans la ville.
« J’ai déménagé dans une autre ville mais la lune me suit partout…je me suis enfuie mais je retrouve la lune partout où je vais »,
Soule de solitude, elle se décide à s’inscrire sur un site de rencontre.
« Voulons-nous, deux inconnus, devenir la personne la plus importante l’une pour l’autre ? Être sur ce site, c’est se rendre vulnérable, admettre le désir et l’insatisfaction. »
Car la vie d’Amy est très connectée, tout se vit dans l’instantané, on se dévoile sans fard à travers les réseaux sociaux, les amis sont désincarnés (ils se nomment tous B.) vie réelle et vie virtuelle se mêlent pour le meilleur et aussi pour le pire, tant les traces laissées sur la toile peuvent créer l’addiction. L’addiction justement, ça la connait, Amy, qui a dû apprendre à se passer de l’alcool.
Désintoxiquée de l’alcool et de la drogue, elle célèbre chaque date du solstice qui marquent un autre trimestre de sobriété.
Sa vie d’avant n’est jamais bien loin, on la retrouve dans ce besoin de se connecter sans cesse à la nature, celle qui vit dans la ville et que personne ne voit. Ainsi les ratons laveurs qui ont envahi Berlin.
« Les ratons laveurs mangent les œufs des oiseaux sauvages et détruisent leurs nids, ils ravagent les maisons. Ils peuvent survivre dans de nombreux endroits, à la ville comme à la campagne. Fait-il les adorer ou les exterminer ? »
Ses connaissances ornithologiques, impressionnantes, lui permettent d’observer les oiseaux : autours ou corneilles mantelées et rapaces comme les autours des palombes.
L’amour tant recherché, elle finira par le rencontrer. Vraie passion ou nouvelle addiction ? Un avenir semble se dessiner pour Amy.
Le récit d’Amy Liptrot nous entraine dans la vie de ces générations hyper connectées qui vivent à travers les réseaux sociaux. Ils revendiquent une certaine liberté de l’instantané tout en étant toujours connectés aux nouvelles technologies. Son observation, pertinente et lucide, sa franchise et ses émotions, tout cela nous touche car le ton est juste, sans chercher à frimer ou à apitoyer.
L’écriture, limpide et sobre, prend parfois des accents poétiques.
Un récit profond et lumineux d’une autrice à découvrir.
Je remercie les éditions Phébus et Babelio pour cette découverte livresque.
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