François Pupponi dénonce la dérive totalitaire de cette gauche française qui renoue avec ses pires errements. Elle avait pourtant réussi, après quarante années d'efforts, à remiser le communisme et les derniers oripeaux du marxisme révolutionnaire au magasin des accessoires. La gauche semblait prête à jouer pleinement son rôle d'alternance démocratique dans le camp occidental. C'était hélas une illusion, car la voilà qui rechute, vocifère, braille, piétine les institutions, rêve de grand soir, de destruction du capitalisme et agite de nouveau ses petits poings. Et comme les électeurs la fuient en courant - malgré le score flatteur de Mélenchon à la présidentielle, la gauche autoproclamée a réalisé, avec 25,4 % des voix au premier tour des législatives, son plus faible score depuis 1848 - la Nupes s'aligne sans trop de réserve derrière les idéologies d'inspiration gauchiste totalitaire les plus stupides et les plus cinglées du catéchisme " woke ".
Dans une dizaine de chapitres à l'écriture enlevée, incisive, avec parfois une pointe d'ironie, beaucoup d'anecdotes, d'infos exclusives, de rappels historiques, François Pupponi dit tout le mal qu'on a le droit de penser de cette gauche antidémocratique, la plus dangereuse du monde. Au passage il rappelle, mais sans s'apesantir, car son livre n'est pas un plaidoyer pro domo, pourquoi seule la social démocratie dispose d'une légitimité de gauche dans la France du XXIe siècle.
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