"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prix Pulitzer 2018. Arthur Mineur est en pleine crise existentielle. 50 ans, célibataire, il est l'auteur d'un roman qui l'a fait connaître, mais il n'a, depuis, publié que des livres au succès mitigé. Le jour où il reçoit un carton lui annonçant le mariage de son ex-compagnon, il décide, pour y échapper, d'accepter les invitations d'obscurs festivals de littérature dans différents pays. C'est le début d'un périple littéraire, sentimental et humain autour du monde... Un roman où les difficultés et les obstacles de la vie se changent en bulles humoristiques à l'extraordinaire et salvatrice légèreté.
Prix Pulitzer un poil décevant
Le jeune amant d'Arthur Mineur va se marier. Il ne le retient pas mais ne veut absolument pas assister au mariage ; il lui faut une excuse. Il ne sera pas là ! Il sera à l'étranger et voici les tribulations d'Arthur dans plusieurs pays.
Comme de bien entendu, il lui arrivera moult aventures. C'est parfois drôle et la psychologie des personnages intéressante. Par contre, qu'est-ce-qu'il y a comme longueurs.
C'est bien écrit, original mais globalement un roman un peu ennuyeux dont on peut largement se passer.
Arthur Mineur est un homme de cinquante ans, écrivain sans connaitre de véritable succès. Il est célibataire. Pour échapper au mariage de son ancien compagnon, il décide d'accepter toutes les invitations qui s'offrent à lui (prix littéraire, salon, anniversaire etc.), alors que d'ordinaire il les décline. Il va ainsi voyager à travers le monde.
Le lecteur suit ses péripéties à travers différents pays. Il faut dire qu'Arthur Mineur est une sorte de Bridget Jones au masculin. En parallèle, l'auteur utilise des flash-back afin de raconter les liaisons passées de notre personnage : une avec un homme plus âgé que lui, Robert, avec qui il a vécu plusieurs années et celle plus récente avec Freddy qui va se marier et qu'il tente de fuir à travers son voyage autour du monde.
J'ai apprécié ce roman que j'ai trouvé très humain, les personnages sont très attachants. L'auteur aborde avec beaucoup de justesse le temps qui passe, les regrets, l'amour, la vie tout simplement.
L'humour est manié avec beaucoup de subtilité. C'est un roman qui fait du bien au moral et qui se lit d'une traite. L'écriture est fluide et agréable. Il y a beaucoup de douceur et de nostalgie qui se dégage de ce roman.
Il m'a manqué un petit quelque chose pour que je sois totalement emballée car je m'attendais à davantage d'originalité en lisant la quatrième de couverture.
Cependant, j'ai passé un moment de lecture plaisant et j'ai aimé la sensibilité de l'auteur qui se dégage tout au long du roman.
Arthur Mineur écrivain gay au seuil de la cinquantaine accepte de partir dans différents pays pour des articles , des invitations littéraires afin de ne pas être présent au mariage de son ex.
Je me suis obligée à aller au bout de cette histoire. Je me suis ennuyée.......
Comment aurais-je pu résister à un nouveau livre d’Andrew Sean Greer, l’auteur du délicieux Les vies parallèles de Greta Wells (L’Olivier)? Il n’est plus questions d’électrochocs ici, ni de vie à différentes époques. Mais d’un héros, Arthur Mineur, grand, blond, mince, gay… et écrivain moyen dont on suit les aventures à San Francisco et autour du monde.
Qu’est-ce qu’un écrivain moyen? Celui qui a publié un bon livre qui s’est fait remarquer mais dont les autres n’ont attiré ni l’attention du public ni celle de la critique.
Alors que son dernier manuscrit vient d’être refusé par son éditeur et pour fuir le mariage d’un ex-petit ami, Arthur décide de répondre à toute une série d’invitations – présentation d’auteur, conférence, écriture d’articles – ce qui l’emmène à faire un tour du monde rocambolesque.
J’ai adoré le personnage d’Arthur, son manque de confiance en lui, ses hésitations, ses maladresses et sa tendresse. Il m’a fait songer au personnage du Grand blond avec une chaussure noire! La construction du roman alternant le présent et des souvenirs qui n’entravent pas la narration mais au contraire se glissent parfaitement les uns dans les autres est très aboutie. Par contre pour un Prix Pulitzer, je trouvais qu’il manquait de force, de souffle et j’ai été un peu déçue. Je dirais que c’est un bon livre, mais à mon sens pas un très bon livre.
Les tribulations d’Arthur Mineur, Andrew Sean Dreer, Editions Jacqueline Chambon
Grand Prix des Lectrices Elle 2019
Arthur Mineur est en pleine crise existentielle. Au bord de la cinquantaine il fait le bilan de son demi-siècle. Sur le plan professionnel, il a été couronné de succès avec le prix Pulitzer pour son premier roman. N’ont suivi que des médiocrités littéraires. Quant à sa vie sentimentale, c’est un joli foutoire. Le voilà, aujourd’hui, fuyant l’invitation au mariage de son ex. Une tournée mondiale de foires, salons et autres rencontres s’offre à lui. Mais avait-il imaginé au fin fond du monde être confronté à ses sentiments ?
C’est un roman nostalgique. Celui où l’heure du bilan a sonné. À 50 ans, est-ce finalement le bon moment ? Dans les nombreux pays qu’il traverse, Arthur Mineur nous attendrit mais toujours avec une pointe d’humour sur un échec, une déception, un manque, une frustration. L’auteur construit son roman en fragments de vie, s’emboîtant avec légèreté et facilité.
Le narrateur utilise le refus à l’invitation au mariage comme prétexte pour décharger sa conscience à chaque étape. Un texte sur le passage du temps, sur cet instant mélancolique de confrontation au passé.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/01/10/37005655.html
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !