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Du spatialisme, fondé dans les années 1960 par Pierre et Ilse Garnier, on connaît les poèmes visuels, un peu moins les poèmes sonores et le théâtre. Leur intérêt pour le cinéma resta longtemps ignoré. Pourtant ils élaborèrent des scénarios, surtout dans les années 1960-70. Il ne s'agit pas de films narratifs, mais plutôt d'objets poétiques destinés à être projetés sur des écrans, accompagnés ou non de poèmes sonores. Scénario, projet de vidéo, dessin animé, « poème cinématographique », leurs créations forment un ensemble très riche, explorant plusieurs dimensions de la relation protéiforme entre poésie et cinéma.
Pour la première fois, elles sont ici décrites et analysées dans leur totalité. Elles montrent que les poètes spatialistes, réfléchissant dans le cadre de leur poésie sur les notions d'espace, de mouvement et de son, ont pu voir dans la projection de poèmes et d'images sur un écran un prolongement des expériences qu'ils menaient par ailleurs sur des supports fixes, jusqu'à se lancer eux-mêmes dans la création de « ciné-poèmes », largement inédits.
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