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Les mauvaises nouvelles

Couverture du livre « Les mauvaises nouvelles » de William Trevor aux éditions Phebus
  • Date de parution :
  • Editeur : Phebus
  • EAN : 9782859406585
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

A l'heure où il décidait de se consacrer plus particulièrement au roman (En lisant " Tourgueniev ", " Ma maison en Ombrie ", " Le Silence du jardin ", " Le Voyage de Felicia ", " Mourir l'été "), le New Yorker saluait l'Irlandais William Trevor, de façon subtilement décalée, comme " le plus... Voir plus

A l'heure où il décidait de se consacrer plus particulièrement au roman (En lisant " Tourgueniev ", " Ma maison en Ombrie ", " Le Silence du jardin ", " Le Voyage de Felicia ", " Mourir l'été "), le New Yorker saluait l'Irlandais William Trevor, de façon subtilement décalée, comme " le plus grand auteur vivant de nouvelles de langue anglaise ".
Il se trouve que Trevor, maître inégalé de la fiction brève, a été jusqu'à présent peu traduit chez nous dans ce registre. Une injustice que l'on a résolu de réparer en publiant en plusieurs volumes, à la suite du présent recueil, une sélection des meilleures nouvelles composées depuis trente ans et plus par l'écrivain. Les neuf récits rassemblés dans ces pages ne font cadeau de rien. Rêves brisés, occasions manquées, espoirs déçus et, tout à la fin, ce retour à la solitude qui reste l'unique issue dévolue aux candidats à l'existence - pitoyables victimes d'un mauvais destin dont ils auront été presque toujours, consciemment ou non, les serviteurs zélés...
Car les héros de Trevor, ainsi que le notait Gérard Meudal il y a quelques années à la faveur d'une interview restée dans les mémoires, " sont doués d'une capacité de malheur inépuisable ". Rien de plus désespérant à première vue que ces histoires poignardées dans le dos... A ceci près qu'à l'approche de la dernière page, lorsque revient le silence, le terrible silence, force nous est de constater que les personnages que nous venons de laisser dans leur détresse, leur dénuement, leur folie même, cachaient à leur façon un trésor auquel ils sont restés fidèles jusqu'au bout...
L'échec de tous leurs désirs comptant finalement peu au regard de cet attachement pathétique qui les liait à quelques chimères ou à quelques fantômes. Là est tout le " miracle " trevorien, qui parvient à conjuguer, presque à notre insu, cruauté et indulgence, désillusion et fidélité au songe.

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