"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En lançant, en 1966, la Révolution culturelle, Mao ouvrait pour la Chine une période de terreur qui ne s'est achevée qu'avec sa mort, dix ans plus tard. Les victimes se sont comptées par millions. Pourtant, longtemps, l'Occident a été fasciné par ce mouvement immense qui semblait vouloir faire table rase du passé en prétendant donner le pouvoir au peuple et à la jeunesse. Aujourd'hui, en Chine, le travail de mémoire reste à faire. À la lecture des textes et récits rassemblés par l'historien Song Yongyi, on découvre non seulement l'ampleur du drame, mais son inhumanité absolue. Une cruauté inimaginable, une folie collective ont été à l'oeuvre. Mao, pour conserver un pouvoir qu'il sentait chancelant, a transformé des milliers de Chinois en bourreaux sanguinaires. Et l'on comprend que cette folie a été l'antichambre du génocide perpétré par les Khmers rouges au Cambodge.
Ce document exceptionnel permet de prendre enfin la mesure de la souffrance endurée par le peuple chinois pendant une décennie. Pour Song Yongyi, c'est une manière de dire : «Plus jamais ça !»
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