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Dès leur parution en 1782, Les Liaisons dangereuses connaissent un engouement, une vogue qui ne se dément pas. Bonheur des mots, passion d'une intrigue conduite comme un drame classique, les Liaisons conduisent dans les méandres du coeur humain, pétri d'amour et de vanité, mais aussi au sein d'une société marquée du double sceau de la frivolité et de la destruction. Entendre les Liaisons dangereuses, c'est plonger dans l'univers obscur des âmes avec, pour seul guide, son libre arbitre. Il faut faire table rase de tous préjugés, moraux ou idéologiques, et être prêt à frôler, jusqu'à l'ivresse, la perte... Une lecture en forme de marche horlogère - Tout est en place pour l'exquise mécanique. Ludmilla Mikael, en très élégante mais implacable Mme de Merteuil, engage la pique acérée de sa plume avec le Vicomte de Valmont. Ce dernier, par la voix de Didier Sandre, réplique pas à pas. Il y a du duel, sous les froissements de la soie, il y a des claquements affreux dans le bruissement des parquets. Chaudes, allantes, mais déterminées comme une tactique militaire, comme un chef d'oeuvre de maîtrise, les réponses de Valmont esquissent la fascinante gestuelle d'un classicisme parfait. Mais ce ballet là qui est celui du désir, est celui de la mort aussi. Alors tous entrent dans cette sarabande satanique, horlogère, conduite par les brèves annonces de Yves Robert Viala, appariteur inexorable. Dans cette danse, l'ingénue Cécile, campée par Agnès Sourdillon, a tout à perdre en pensant se vouer aux plaisirs, et Danceny, incarné par Eric Poulain, l'apprenti libertin manipulé, voit ses rêves - son âme, qui sait ? - fuir au nom d'une liberté entrevue et trop vite conquise. La Présidente de Tourvel - Sylvie Loeillet - se meurt, hélas ! chaque fois davantage, croyant connaître ici bas les élans de l'amour pur entrevu dans sa ferveur chrétienne. Tous perdent. Mme de Volanges, son quant-à-soi si ridicule mais si confortable, Sophie Carnay une amie, le Confesseur de la Présidente de Tourvel, le Père Anselme, sa confiance dans le repentir... Tous, jusqu'à la vielle et bonne Mme de Rosemonde qui voit faner les dernières roses de ses vieux jours.
Jean-Yves Patte & Claude Colombini "Le problème de Laclos reste entier, aussi intrigant peut-être que celui de Rimbaud".
André Malraux 1939 sur Les liaisons dangereuses.
Direction artistique : Olivier Cohen.
Droits : Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore.
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