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Les grandes batailles meridionales "mieux vaut mort que vif vaincu" - 1209-1271

Couverture du livre « Les grandes batailles meridionales
  • Date de parution :
  • Editeur : Privat
  • EAN : 9782708975255
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans nos esprits, le chevalier symbolise une époque.
Période d'insécurité et de violences quasi constantes, le Moyen Âge voit dans la pratique des armes ou l'art de la guerre une activité légitime. Les témoins nous ont laissé des récits de combats, batailles, sièges ou razzias tous aussi... Voir plus

Dans nos esprits, le chevalier symbolise une époque.
Période d'insécurité et de violences quasi constantes, le Moyen Âge voit dans la pratique des armes ou l'art de la guerre une activité légitime. Les témoins nous ont laissé des récits de combats, batailles, sièges ou razzias tous aussi macabres les uns que les autres. Ils décrivent la férocité et la cruauté d'altercations rendues inévitables en raison d'importants enjeux. Ces combats semblent même nécessaires au maintien de l'ordre politique et religieux.
L'histoire médiévale du Midi de la France ne déroge pas à cette règle. Toutefois, il faut nuancer l'image d'une société sans cesse soumise aux exactions de seigneurs guerriers, abusant de leur rang et de leurs armes. Ces batailles aux noms demeurés célèbres - Muret, Beaucaire, Montségur - vont bouleverser l'échiquier politique et religieux de l'Europe occidentale. Au tournant du XIIe siècle, le grand duel entre les maisons de Toulouse et de Barcelone laisse la place aux prémices d'un conflit régional d'un genre nouveau : la croisade albigeoise.
Cette première " guerre sacrée ", organisée dans l'Occident chrétien, invente la " guerre des temps modernes et la mort quantifiée ".

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