"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
au fond des demeures obscures, les femmes grecques ont beaucoup travaillé, beaucoup tissé, elles ont enfanté, nourri, tenu leur " maison ".
mais les hommes, qui accaparaient la parole, ne s'intéressaient pas à cette moitié féminine de l'humain. des silhouettes juste ébauchées par homère aux dérisions d'aristophane en passant par la lecture idéologique de leur corps par les médecins ou par les archétypes de la religion et du mythe, les
femmes semblent se dérober chaque fois à notre regard. mais quelle diversité ! c'est qu'il y a des femmes.
le statut (esclaves, prostituées, épouses, veuves), l'âge (vierge, mère, vieille), le rôle (religieux, économique, social), la biologie et la sexualité définissent la femme. comme l'est cette culture dans son ensemble, la femme grecque est parfaitement " exotique ". pierre brulé s'abstient de
chercher à réduire cette distance, il se garde de trahir, surtout par l'euphémisme. c'est, en revanche, très délibérément qu'il fait en direction des pénélope, nausicaa, iphigénie, antigone, phèdre, médée, mais aussi et surtout des femmes anonymes, ce pas décisif de la sympathie.
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