80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La musique témoigne d'une sensualité fondatrice, où la peau émue a ouvert la construction du corps et de la psyché. Cette sensualité, ici suivie à partir du mythe de Pan, prend pour nom Eros. Or celui-ci a plusieurs visages. Déjà, dans Le Banquet, Pausanias distingue l'Eros « céleste » de celui « vulgaire ». Le premier s'adresse à l'âme et aux Idées, en portant un désir alimenté par les formes culturelles propres aux arts libéraux. Le second signifie l'abandon charnel à la transe et à la jouissance. Si le conflit entre Apollon et Dionysos se retrouve alors, Eros révèle aussi un troisième visage, plus primordial que les deux autres et nécessaire à leur opposition. Ces trois visages définissent chacun une esthétique musicale, tout en interrogeant l'élaboration corporelle et symbolique du sujet. Que ce soit dans un cadre éducatif ou thérapeutique, ou dans le contexte de la société postmoderne qui n'a retenu que le seul visage dionysiaque, ces trois Eros se meuvent selon un équilibre tendu, où se donne le sens même de l'humanisation. Ce sens, la musique ne cesse de le chanter, dès que la voix maternelle vient envelopper le nourrisson.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année