"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La sortie des «Enfants du paradis» est volontairement retardée jusqu'à la Libération afin d'être proposée au public dans une France délivrée qui le recevra avec ferveur. Ce long métrage en deux épisodes («Le boulevard du crime» et «L'homme blanc») donne à voir les coulisses du théâtre et est dédié au peuple modeste qui va se percher tout en haut, aux places les moins chères, dans le poulailler... le paradis!
Le sujet principal est l'amour contrarié: celui de Garance (Arletty), une foraine qui aime tout le monde, éprise de liberté, qui clame «je suis comme je suis» et qui affirme «c'est si simple l'amour». Elle catalyse l'amour protéiforme de quatre protagonistes. Celui de Baptiste Debureau (Jean-Louis Barrault) - célèbre mime qui jouait au théâtre des Funambules - est ardent, passionné, silencieux et rêveur. L'amour de Frédéric Lemaître (Pierre Brasseur) - figure parlante opposée au mime et grand acteur de l'époque - est sensuel, pragmatique et fait de paroles. Celui de Lacenaire (Marcel Herrand) - le poète-assassin - est plus cérébral. Quant à l'amour du Comte Édouard de Montray (Louis Salou), il est corrompu et vénal. Un seul est vrai et réciproque : celui de Garance et de Baptiste...
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