"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le Beau Danube bleu et l'astronef de 2001 : L'Odyssée de l'espace, Alex s'identifiant à Beethoven dans Orange mécanique, ou encore la Valse de Chostakovitch en générique d'Eyes Wide Shut... chez Stanley Kubrick, images et sons se mêlent indéfectiblement. Chaque film décline sa singularité dans le choix des oeuvres musicales. Partitions baroques pour Barry Lindon, musique moderne dans Shining ou répertoire pop avec Full Metal Jacket. Cette alchimie est le fruit d'un travail d'une rare précision technique. Un travelling s'allie ainsi à une modulation, et un contrechamp à un motif rythmique. Les oeuvres musicales possèdent également une force symbolique en empathie avec les films. L'atmosphère d'un lieu ou le caractère d'un personnage sont transfigurés par une partition de Hændel ou de Ligeti. Il apparaît donc judicieux de confronter les emplois réaliste et expressionniste de la musique dans la filmographie de Stanley Kubrick. Où il ressort finalement que ce n'est pas la musique qui sert le film, mais le film qui sert la musique.
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