Diables Rouges : phénomène belge de société qui n'a jamais autant intrigué le monde qu'en 2016. La définition est à peine forcée. La petite Belgique, avec son territoire minuscule et sa population XXS à l'échelle de la planète, fait un carton grâce à ses footballeurs. Nous aurions carrément l'équipe la plus chère du monde. À vérifier ! Nous jouons la première place du classement mondial. Confirmé ! Chaque club anglais mythique compte au moins un Diable Rouge dans son noyau, et on parle là de la plus prestigieuse compétition du globe. « On a dit que cette génération dorée n'allait jamais réussir, elle est aujourd'hui à maturité », pointe Vincent Kompany. Parole de capitaine. Jamais les Belges n'ont abordé un tournoi avec autant d'ambition. Jamais ils n'ont suscité autant d'attentes dans le public. Cet EURO doit être une consécration pour les stars de Marc Wilmots. « Si nos joueurs décisifs sont en forme, on va le gagner », poursuit Kompany. « Cette équipe doit être encore meilleure à l'EURO en France qu'à la Coupe du Monde au Brésil », confirme Eden Hazard. Kevin De Bruyne est à peine moins enthousiaste : « Je ne dis pas qu'on va gagner le tournoi... mais on veut le gagner. » Toujours pondéré, Thomas Vermaelen, cette fois, se lâche : « Qu'on mette la barre très haut, jusqu'en finale, ou carrément jusqu'à la victoire. » Normal à partir du moment où « tous nos adversaires ont peur », copyright Marouane Fellaini. Axel Witsel ajoute le bon mot : « On doit maintenant gagner un trophée pour justifier notre surnom de génération dorée. »
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