80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce livre raconte l'histoire d'hommes (et de quelques femmes) avec des guitares, des voitures de sport, des micros, des cuirs, des chaînes, des amplis et autre seringues qui leur faisaient franchir le mur du son et ruer dans les décors... Sorties de route ou tombées du ciel, quand on ne s'y envoyait pas d'une ligne ou d'un rail : le temps des comètes. C'est l'histoire de quelques générations (au sens où l'entendirent les « Who »), pressées d'en finir avant que de vieillir qui prirent la route du rock, du succès et presque aussitôt de la postérité : morts à vingt dans les années 60, à vingt-sept dans les années 70, à peine le temps de se faire un prénom : Buddy, Eddie, Ritchie, Rickyn Jimi, Jim, Tim, Janis, Otis, Elvis, Vince, Marvin, Freddie and co, tout le gotha de nos discothèques jusqu'à Kurt Cobain et son précoce Nirvana. Et puis aussi les demi-dieux : les derniers jours de Morrison à Paris, le traquenard de John Lennon au Dakota, la véritable mort d'Elvis, seul au sommet de son Hilton infernal, le jour où Marvin Gaye père, tua... Marvin Gaye fils, le jour où l'avion d'Otis Reading imita celui de Buddy Holly et piqua du nez vers le Never More... Et puis tous les autres, dont les noms sont aussi méconnus ou oubliés que les succès ou les visages sont célèbres. Au fond, ce livre est l'histoire d'une route, qu'on pourrait appeler... 666, qu'empruntent depuis 50 ans des jeunes gens énervés et pressés de nous raconter que la vie est courte, sauvage et folle comme un bon vieux rock - deux minutes 30 de frisson - et qu'il faut en vivre chaque seconde comme si elle était la dernière...
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