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Les captives

Couverture du livre « Les captives » de Agnes Geoffray aux éditions Lettre Volee
Résumé:

Ouvrage monographique autour des projets photographiques récents d'agnès Geoffray, ce livre fait suite aux deux précédents publiés à La Lettre volée : Ultieme Hallucinatie (2008) et Profond silence (2009). agnès Geoffray, dans une posture d'iconographe, se joue des images, par le biais de mises... Voir plus

Ouvrage monographique autour des projets photographiques récents d'agnès Geoffray, ce livre fait suite aux deux précédents publiés à La Lettre volée : Ultieme Hallucinatie (2008) et Profond silence (2009). agnès Geoffray, dans une posture d'iconographe, se joue des images, par le biais de mises en scène, d'association, de fragmentations, elle déploie un univers de tensions - latentes et mystérieuses. L'emprise, l'autorité, la violence et leurs représentations occupent une place centrale dans son travail. À travers la photographie, son travail interroge la survivance des gestes et postures archétypiques qui puisent leur source dans un répertoire hétérogène : la mythologie, les contes, les faits divers, les faits historiques et la photographie de presse. Mêlant mises en scène et réappropriation d'archives, son travail s'attache à une dimension poétique des images, proche d'un lyrisme documentaire. il révèle ainsi la potentialité dramatique de toute image. Les Captives tire son titre aussi bien de la dimension captivante et fascinante des multiples sources dont sont issues les images que des réminiscences, des survivances, des références sans cesse convoquées dont est empreint l'ensemble du travail photographique.

Deux auteurs apportent un éclairage original sur ce travail photographique : Sophie Delpeux, historienne de l'art et maître de conférence à l'université de Paris 1, qui s'intéresse tout particulièrement aux postures de violences et d'autorité, et Philippe Artières, historien, directeur de recherches au CNRS, longtemps directeur du centre Michel Foucault, qui s'intéresse quant à lui aux archives mineures, aux vies irrégulières et aux infâmes ordinaires, tout ce qui constitue en somme un patrimoine noir et pourtant commun.

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