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Les caprices de la fortune, banquiers, commercants et manufacturiers (xiv - xviii siecle)

Couverture du livre « Les caprices de la fortune, banquiers, commercants et manufacturiers (xiv - xviii siecle) » de Carlo M. Cipolla aux éditions Monfort Gerard
Résumé:

Les Caprices de la Fortunes, Banquiers, commerçants et manufacturiers (XIVe-XVIIIe siècle) : dans ce livre, Carlo Cipolla s'attache à suivre avec humour les noces ambiguës du pouvoir et de l'argent.
Il nous convie à un voyage facétieux - en trois étapes - qui emprunte plus volontiers les... Voir plus

Les Caprices de la Fortunes, Banquiers, commerçants et manufacturiers (XIVe-XVIIIe siècle) : dans ce livre, Carlo Cipolla s'attache à suivre avec humour les noces ambiguës du pouvoir et de l'argent.
Il nous convie à un voyage facétieux - en trois étapes - qui emprunte plus volontiers les chemins de traverses de l'histoire de l'économie qu'il ne sacrifie aux mornes courbes monétaires. Trois étapes donc : Des bonnes et mauvaises fortunes d'une grande famine de banquiers florentins du XIVe siècle, nous en venons ensuite aux roueries imaginées par les Européens sous Louis XIV afin de gruger les Turcs, pour conclure, enfin, sur le dit et le non-dit des traités de commerce français des XVIIe et XVIIIe siècles.
Tout l'art de Cipolla tient dans ce don unique de passionner le savoir et de tisser une trame - par le truchement de la sociologie historique - qui relie ces épisodes apparemment éloignés. Le rôle du banquier et du commerçant dans les sociétés européennes et surtout l'évolution bien peu linéaire de leur statut dans l'imaginaire, au fil du temps et des frontières, constituent l'épicentre de cet essai.
En effet, autant la civilisation italienne s'accommodait du rôle politique éminent accordé aux hommes d'argent, autant la France d'Ancien Régime associera, elle, l'activité commerciale à la notion de " dérogeance ". Encore convient-il de nuancer ; car en fin de compte Cipolla nous dresse aussi une subtile échelle des mépris et, corollairement, des perpétuels accommodements-théologiques, politiques et de préséance qui les accompagnent, comme par une nécessité inavouée.
Histoire de la culture et de l'économie ne font alors plus qu'un : Cipolla ou le gai savoir.

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