"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
"Peut-on tomber amoureuse d'une simple voix, d'un esprit, sans y perdre son âme ?
1919. au lendemain de la première guerre mondiale, Apollonie devient professeur de musique.
Belle, libre et déterminée, la jeune orpheline découvre la vie au château de Grandville. Elle ne tarde pas à faire la connaissance du fils de la Comtesse, le magnétique et mystérieux Hector, dont la beauté n'a d'égale que le cynisme. Apollonie, encore troublée par cette rencontre, tombe sous le charme indécent d'une voix mystérieuse sortie des ombres.
« J'étais en présence d'un esprit authentique. Un spectre. Je ne pouvais pas le voir, mais je l'entendais parfaitement.
Et le pire, dans toute cette histoire, c'est qu'il était doté d'une voix déroutante. Son timbre possédait une douceur étrange, mêlée d'accentuations rauques, presque envoûtantes. » Monotropa Uniflora est le premier tome d'une trilogie : les Brumes de Grandville. Une histoire d'amour passionnée et captivante sur fonds d'Années Folles.
"
Au sortir de la Première Guerre Mondiale, la jeune orpheline Apollonie quitte le couvent des sœurs et devient professeur de musique pour les deux jeunes filles d’une comtesse, sur le magnifique domaine de Grandville. Apollonie rêve d’une nouvelle vie mais ce ne sera pas celle qu’elle s’est imaginée. Car il se passe vraiment des choses étranges dans les brumes de Grandville…
J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Explo’book, je remercie d’ailleurs Lecteurs.com de m’avoir de nouveau gâtée, et je n’ai pas été du tout déçue de mon choix. La couverture, le titre, le résumé, tout promettait des mystères, une ambiance brumeuse… et c’est bien le cas ! L’écriture de l’auteur nous plonge en un rien de temps dans les années folles, dans ce somptueux et non moins inquiétant décor que constitue le château de Grandville. On sent que le mystère est partout. Le vocabulaire utilisé, un peu ancien, m’a parfois déroutée mais je m’y suis vite habituée et je pense qu’il est nécessaire à l’immersion dans cette époque et dans cette atmosphère.
J’ai beaucoup aimé les personnages proposés par l’auteur. En tant que grande fan de Downton Abbey, je n’ai pu m’empêcher d’y penser face à cette galerie de personnages qui s’entremêlent, entre membres de l’aristocratie et domestiques de la maison. J’aime beaucoup l’idée des deux univers si proches et si éloignés en même temps. Bien sûr, on se prend plus facilement d’affection pour ces hommes et femmes de l’ombre que pour les membres de la famille de la comtesse, tous plus odieux les uns que les autres.
Ce qui m’est apparu à la fin de la lecture c’est que pour apprécier cette histoire il faut accepter d’y croire. Je n’ai pas eu de mal à me projeter dans cet univers peuplé de phénomènes étranges et surnaturels, mis à part peut-être dans le dernier chapitre. Je me suis dit « Ce n’est pas possible ! » (mon esprit rationnel avait repris le dessus). En refermant le livre j’ai réalisé que ce n’était pas possible dès le début, mais que cette histoire est un conte, qu’il faut accepter de s’éloigner de la réalité pour profiter pleinement de l’intrigue. Ce n’est pas réaliste mais ce n’est pas grave !
Ennemis des intrigues romantiques fuyez ! Car cela constitue tout de même un des axes principaux de ce premier tome. Cela ne m’a pas gênée (les comédies romantiques sont mon guilty pleasure) mais ça peu rebuter certains lecteurs.
Pour conclure, un livre agréable à lire, des personnages attachants et un univers envoûtant (et en France pour une fois !). Petit bémol pour la fin, un peu tirée par les cheveux, mais qui donne tout de même envie de lire la suite.
Je n'ai pas aimé....c'est très tartignole, un peu à la twilight. L'histoire, tirée par les cheveux, n'est qu'une excuse pour parler des moments romantiques de l'héroïne, qui est aimée et admirée de tous les hommes de la maison, puisqu'elle est "différente".
L'héroïne n'est pas très attachante, elle est victime de qui se passe dans le château, de la jalousie des uns, des manigances des autres, mais elle est au dessus de tout ça, avec son enfance terrible, ses talents incroyables, et son gentil amoureux fantôme...agaçant.
Je donne deux points, puisqu'il y a tout de même quelques jolies scènes, pour les amateurs du genre.
En bref, je recommande aux jeunes qui ont adoré twilight du début à la fin, mais pour les autres, passez votre chemin!
Les brumes de Grandville c'est un livre que j'avais vu il y a un bout de temps en librairie mais il fait partie de ceux qui restent dans votre wish list, qui vous tente mais que vous n'achetez jamais. Une des raisons pour laquelle ce livre n'était pas celui qui me tentait le plus, c'est que j'ai vu de très bons avis mais aussi des personnes un peu plus mitigé. Et j'avoue que c'est ce qui m'a fait peur car il était souvent question de lenteur, de vocabulaire compliqués, langages soutenus or ce sont des choses qui en général me gâchent la lecture.
Pourtant l'histoire avait tout pour me plaire. On se situe après la première guerre mondiale et on suit Apolline une jeune fille doué pour la musique qui après avoir passé son enfance dans un couvent par pour le manoir de Grandville pour y donner des cours de musique. Seulement tout ne va pas se passer comme prévu car elle va faire une rencontre des plus singulière une nuit dans sa chambre.
Malgré un énorme potentiel je dois dire que je fais partie de ceux qui reste mitigé sur ce livre. Tout d'abord j'ai été assez surprise de lire avec aisance alors qu'effectivement l'écriture est assez détaillé et surtout comprend un vocabulaire d'époque qui peut gêner la lecture si on lit les annotations. J'ai trouvé que l'écriture de l'auteur était poétique et mystérieuse, elle a très bien retranscrit l'ambiance de Grandville car je n'ai eu aucun mal à me l'imaginer. J'ai effectivement lu le livre assez vite au final mais il y a beaucoup de points négatifs que j'ai pu relever.
Tout d'abord même si l'histoire dans l'ensemble m'a plus j'ai trouvé que le rythme n'était jamais le bon. En effet il y a beaucoup de description sur les lieux, les sentiments d'Apolline, des scènes du quotidien mais lorsque l'on est sur un événement majeur et déterminant pour l'histoire j'ai trouvé que tout allait trop vite. J'ai eu du mal aussi avec le personnage principal et ce n'est en général pas bon signe pour le reste de la lecture. J'ai trouvé qu'elle était agaçante, tantôt douce tantôt agressive, un peu niaise aussi parfois même si je comprends cela à cause de son éducation. Je suis également déçu que les personnages secondaires n'aient pas plus de place car certains étaient réellement intéressant.
Pour conclure je dirais que Les brumes de Grandville aurait pu être un livre que j'aurai vraiment apprécié grâce à son univers et à son écriture. Cependant à cause de quelques petits défauts je ressors avec un avis très mitigé et je ne pense pas continuer la série.
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