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Les albums de Tintin furent très tôt traduits (à partir de 1952) dans la plupart des grandes langues du monde. Très tôt aussi apparurent les premières « traductions régionales ». On regroupe sous cette appellation les traductions dans des parlers qui ne sont pas les langues officielles d'un pays, mais qui restent pratiquées dans une « région » par les anciens, les amoureux des traditions locales ou les défenseurs d'une identité régionale mise à mal par les centralismes modernes. Les premières traductions du genre furent le catalan et le basque, en Espagne ; le breton et l'occitan en France. S'y ajoutèrent par la suite le frison, le bernois, le féroïen, l'asturien... et, plus près de nous, l'alsacien, le corse, le gaumais (lorrain), le gallo, le picard etc.
Dans «L'afére pecârd», Tintin et les autres héros évoluent pour une moitié de l''album en Arpitanie. Nous avons tenté, autant que faire se peut, de faire coïncider le plus de monde avec la région concernée. Bien qu''il soit reconnu que Moulinsart se situe dans le Brabant wallon, nous avons fait parler le petit monde du château en patois lyonnais-forézien, mais tintin, le héros mythique, parle savoyard, car la Savoie est une des régions arpitanes où les parlers sont le plus vivants et il fallait bien quelqu''un pour la représenter.
En Suisse romande, en particulier dans le canton de Vaud (Nyon, Rolle), les parlers sont assez différents et de Lyon et de la Savoie du Sud, seule Genève se rapproche fortement de ceux de la Savoie du Nord toute proche. l''automobiliste italien qui renverse Haddock page 36 n''est plus de Milan, mais d''Aoste. Enfin les Syldaves et les Bordures parlent un arpitan plus standardisé, où les formes les plus belles et les plus courantes sont mises en valeur.
L''arpitan, également appelé «francoprovençal» (à ne pas confondre avec le provençal) est une langue à part entière, mais repérée
seulement au XIXe siècle, et dont les spécificités et les frontières n'ont été définies qu'au courant du XXe siècle, ce qui explique qu''elle soit si mal connue (localement on dit sans complexe «le patois»).
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