80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Durant des siècles, les arsenaux de marine, lieux où l'on construit, entretient, répare et prépare les flottes de guerre, furent des coeurs battants de l'histoire militaire, vivant au rythme des conflits et des hésitations de la politique navale des états. Ils furent des espaces économiques stratégiques, formes pionnières de concentration industrielle réunissant tout un univers de métiers dédiés à la construction navale, foyers de l'innovation technique et logistique. En cela, l'arsenal fut un microcosme, une société en soi avec ses hiérarchies, ses codes, un monde rude où se côtoient, selon les époques, l'intendant et le charpentier, le matelot, le soldat, l'officier, le portefaix, mais aussi les ouvriers, les dockers, les contremaîtres et les métallurgistes... Monde en soi, l'arsenal n'en fut pas moins un espace ouvert, sur la ville, sur le pays, sur le monde.
Si les historiens se sont de longue date intéressés à ces établissements, il faut aujourd'hui dépasser l'éclatement monographique pour croiser les exemples français et les confronter à leurs homologues européens. Le présent ouvrage rassemble plus d'une trentaine de contributions de chercheurs français et étrangers (Italie, Espagne, Angleterre, Pays-Bas, États- Unis, Canada) pour une étude transversale de l'histoire des arsenaux, à partir de quatre thématiques : le positionnement singulier des arsenaux, entre état et société ; les enjeux techniques et logistiques ; les arsenaux entre guerre et paix ; les vocations plurielles de l'arsenal.
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