Baie du Massachusetts, 1672, Mary White Rowlandson, passe une vie tranquille dans la ville de Lancaster, avec son mari – pasteur – et ses enfants. Août 1975, un groupe d’amérindiens Wampanoag et Narraganssett attaquent, brûlent les maisons, les granges, et tuent les habitants quels qu’ils soient...
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Baie du Massachusetts, 1672, Mary White Rowlandson, passe une vie tranquille dans la ville de Lancaster, avec son mari – pasteur – et ses enfants. Août 1975, un groupe d’amérindiens Wampanoag et Narraganssett attaquent, brûlent les maisons, les granges, et tuent les habitants quels qu’ils soient ; hormis quelques femmes et enfants qui feront partie des prisonniers afin de devenir des esclaves ; dont Mary et ses trois enfants ! Elle sera rendue aux anglais contre une rançon et retrouvera son mari à Boston. Peu après leurs deux enfants furent libérés ; sans Sarah, en effet, sa fille cadette mourut en captivité de ses blessures, huit jours après l’attaque…
Ce livre s’inspire d’un fait réel, et Mary Rowlandson raconta son expérience dans un livre paru en 1682, dans lequel elle retraça les différentes péripéties de son séjour parmi les Indiens. Il devint rapidement un best-seller de l’Amérique anglaise et surtout l’un des premiers récits de captivité américains.
Une période du colonialisme anglais, pendant lequel eut lieu la « guerre du roi Philip », avec pour chef amérindien – Metacomet , qui entra en conflit, notamment, en raison de la pression colonisatrice et l’injustice des autorités anglaises. Amy Belding Brown aborde ainsi le colonialisme, que le Royaume-Uni utilisa sans parcimonie.
Mais également, le rôle de la femme dans ce monde extrêmement puritain, où celle-ci n’était – n’est – pas libre de tout asservissement. Où elle doit à son mari : une confiance absolue, son amour et son obéissance ! D’autant plus, que la religion, dicte et oblige, chaque membre des colons à un devoir de soumission sans discussion…
Autre élément, et qui fait le charme de ce récit, les descriptions de la nature, son environnement indissociable de la plénitude humaine. Mary ainsi : - peut contempler, savourer les parfums, voir la nature et ne se sent pas captive par les Indiens ; alors qu’avec son mari, elle travaillait du matin au soir, sans rien voir alentour ! Où est la prison ?
« L’envol du moineau » nous suggère la délivrance de l’âme - des contraintes, des apparences – vers la résilience et la libération. Certes, Tous ces bons sentiments peuvent donner l’impression d’un anachronisme, mais soit, faisons fi de leurs présences pour nous interroger sur le fond de l’existence et son évolution actuelle…