80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il y a cent-soixante ans, en 1846, était créée l'École française d'Athènes, doyenne des instituts français d'archéologie. La Grèce n'est alors qu'un tout jeune royaume, récemment affranchi du joug ottoman, où les puissances européennes se livrent une lutte d'influence sans
merci. Aussi l'étude des antiquités grecques n'est-elle tout d'abord qu'un prétexte pour les jeunes étudiants français qui débarquent à Athènes : il s'agit avant tout pour eux de contribuer au rayonnement de la France en Méditerranée orientale. Au fil du temps et des générations « athéniennes » s'affirme toutefois la vocation proprement archéologique de l'institution, d'autant plus que l'excellence de la science allemande pousse les jeunes savants français à préciser leurs propres méthodes de recherche : après 1871, les rivalités politiques européennes trouvent en effet un exutoire scientifique sur les chantiers archéologiques de la Grèce et du Proche-Orient. Ainsi les jeunes «Athéniens » participent-ils pleinement à
l'élaboration de l'archéologie comme discipline scientifique, tandis que l'École française d'Athènes devient, dès la fin des années 1870, l'un des éléments les plus prestigieux du cursus honorum universitaire français. C'est à cette double histoire enjeux politiques de l'archéologie, mais aussi histoire de l'Université française aux XIXe et XXe siècles que cet ouvrage entend apporter un éclairage inédit.
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