"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Solidement ancré dans la culture populaire depuis la fin de l'Antiquité, Dismas connaît du XIVe aux XVIe siècles une étonnante carrière dans l'art et dans la société de l'Europe occidentale. En effet, le Bon Larron est, pour le pécheur - voire le pire des pécheurs - la promesse d'un pardon, d'une rédemption et de l'accès à la vie éternelle. S'appuyant sur documentation exceptionnelles, Christiane Klapisch-Zuber montre comment les artistes mirent en scène de façon toujours plus saisissante lecalvaire et la crucifixion, exprimant le bouillonnement théologico-politique de la fin du Moyen Age.
C'est l'époque de la rupture entre le catholicisme romain et la Réforme autour des thèmes de la grâce, du pardon des péchés et de la rédemption. A ce conflit spirituel correspond un profond changement dans le fonctionnement de la justice urbaine et l'administration des peines - dont la cruauté spectaculaire va croissant. Il s'agit de mettre en scène et de vivre, au sein de la société, ce qui fait le coeur du christianisme médiéval et renaissant : la mort, la descente aux Enfers et la résurrection du Christ - l'angoisse de la chair et son salut par l'incarnation.
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