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Le Vieux Compiègne

Couverture du livre « Le Vieux Compiègne » de Paul Daussy aux éditions Livre D'histoire
Résumé:

« Je me plais fort ici et je m'y trouve bien. » C'est ainsi que s'exprimait Louis XIII en quittant Compiègne. La ville n'a jamais cessé d'appartenir au domaine royal et nombre de rois en ont fait leur résidence habituelle. Louis II dit le Gros l'aimait à cause de l'attachement de ses ancêtres ;... Voir plus

« Je me plais fort ici et je m'y trouve bien. » C'est ainsi que s'exprimait Louis XIII en quittant Compiègne. La ville n'a jamais cessé d'appartenir au domaine royal et nombre de rois en ont fait leur résidence habituelle. Louis II dit le Gros l'aimait à cause de l'attachement de ses ancêtres ; Philippe Auguste en fit sa demeure préférée ; François Ier aimait y séjourner, de même qu'Henri IV qui rendit la ville franche et exempte de taille.

Au IXe siècle, Charles II dit le Chauve participe à l'embellissement et l'agrandissement de la ville royale qu'il fait fortifier. En 876, il fonde l'abbaye de Saint-Corneille sur l'emplacement de l'ancien palais mérovingien. Il fera construire une nouvelle résidence au bord de l'Oise, près de la Tour des Forges ou Tour de la Monnaie.

« Les séjours répétés de nos rois dans le Palais ont naturellement été la cause de l'affabilité qu'on remarque chez les habitants », affirme Paul Daussy, qui évoque les anciennes maisons intéressantes, dont bon nombre ont souffert de la guerre 1914-1918. Le siège de 1430 avait déjà connu la destruction de 540 maisons, en même temps que celle du pont Saint-Louis construit en 1232.

L'auteur nous convie à une visite en images de Compiègne à travers ses propres dessins et ceux d'artistes renommés, comme Robida. Les rues, les maisons défilent avec leur histoire. Le collège, florissant sous Napoléon III, servira d'infirmerie militaire. L'hôtel de ville, remarquable, sera épargné en 1914. Dans le pavillon de gauche, datant de 1650, le musée Vivenel prendra place en 1839. Rue de Pierrefonds, on découvre l'hôtellerie de la Croix d'Or où Louis XI descendait pendant les réparations du palais, après les « guerres de Jeanne d'Arc ». Un puits public rue du Président Sorel, ainsi qu'une douzaine d'autres, alimentaient toute la ville en eau potable. Le moulin de la Charité qui dépendait de l'Hôtel-Dieu sera démoli en 1900.

Le passé souvent oublié surgit au détour de chaque rue, de chaque place. Paul Daussy réveille les souvenirs, évoque les événements et les personnages marquants. « J'ai la conviction que la vue des dessins rappelant notre noble cité aidera à reconnaître le caractère et les habitudes des familles compiégnoises. »

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