Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
En cet été de 1974, dans la banlieue irlandaise de South Boston, Mary Pat Fennessey mène une existence routinière. Un soir, Jules, sa fille de dix-sept ans, ne rentre pas à la maison, et sa trace disparaît dans la chaleur moite de la ville. La même nuit, un jeune Noir se fait mortellement percuter par un train dans des circonstances suspectes. Ces deux événements sans lien apparent plongent les habitants de Southie dans le trouble.
D'autant que la récente politique de déségrégation mise en oeuvre par la ville provoque des tensions raciales et qu'une grande manifestation se prépare. Dans sa recherche effrénée de sa fille, Mary Pat, qui croyait appartenir à une communauté unie, voit les portes se fermer devant elle. Face à ce mur de silence, cette femme en colère devra lutter seule pour faire éclater la vérité, si dévastatrice soit-elle.
Grand roman américain, Le Silence met à nu le coeur sombre d'un pays en plein désarroi à travers le portrait d'une mère au coeur brisé.
Dennis Lehane sort un peu du cadre des thrillers habituels pour un roman très social sur son Boston natal : le silence, basé sur un fond historique bien réel, le busing mis en place dans les années 70 pour favoriser la déségrégation dans les écoles étasuniennes (l'auteur a vécu ces événements pendant son enfance).
Le contexte :
En 1974, la municipalité de Boston a entrepris (l'enfer est pavé de bonnes intentions) de transférer chaque jour en bus, des enfants des quartiers blancs vers un lycée à majorité noire et réciproquement. Ce que les américains appelèrent le busing.
Le lycée de South Boston (un quartier irlandais "populaire") devait donc échanger des étudiants avec le lycée de Roxbury.
L'arrêté municipal est pris en juin, ce doit être effectif pour la rentrée de septembre, après un été particulièrement chaud alors que les clims peinent à lutter contre la canicule.
♥ On aime :
• Il ne faut que quelques pages à Dennis Lehane pour nous accrocher au personnage de Mary Pat "digne de figurer au panthéon des irlandaises dures à cuire", la mère qui est au coeur de cette intrigue de roman noir où tous les ingrédients sont soigneusement réunis avant l'explosion inévitable de la cité : chaleur torride, racisme exacerbé, exaspération latente, incidents déclencheurs, ...
Une construction qui rappelle un peu le début du récent roman de S.A. Cosby : le sang des innocents.
• Il ne faut que quelques pages pour nous immerger dans le "film" : l'appartement de Mary Pat, les immeubles de sa cité, ses voisines toutes irlandaises, les pubs du coin, les petits caïds du quartier, ... très vite nous voici tout aussi irlandais que les Fitzpatrick, les Kilkenny ou les O'Halloran.
• Et comme tout bon irlandais de ce quartier de Southie, nous voici à partager le racisme décomplexé de ces petits blancs et leur peur du fameux déclassement. Dennis Lehane nous emmène visiter le coeur même de la machinerie complexe qui fabrique haine et racisme au quotidien, génération après génération.
• Et puis c'est quand même Dennis Lehane, alors on a donc droit à un final digne d'un néo-western urbain !
Le pitch :
Mary Pat Fennessy est une irlandaise de 42 ans qui élève seule sa fille de 17 ans, Jules, et qui peine à joindre les deux bouts malgré ses deux boulots. Elle habite un quartier défavorisé entièrement peuplé d'irlandais modestes. "[...] S'ils sont pauvres, ce n'est pas parce qu'ils ne font pas d'efforts, ni parce qu'ils ne travaillent pas dur, ni parce qu'ils ne méritent pas mieux", mais parce qu'ils n'ont pas eu de bonnes cartes en main lors de la distribution.
Lorsque sa fille disparaît un soir, ce même soir où un jeune black s'est retrouvé sous le métro, elle demande de l'aide à Marty Butler, le petit caïd qui tient le quartier sous sa coupe et qui voudrait bien continuer ses petits business en toute tranquillité.
Mais il ne fallait pas toucher à la fille de Mary Pat qui va réclamer "le prix du sang" et mettre un sacré bazar dans South Boston.
Pour celles et ceux qui aiment comprendre.
Mary Pat Fennessy a vécu toute sa vie à Southie, quartier irlandais de Boston, un quartier de « petits blancs », vivant dans des conditions économiques souvent précaires, mais bien décidés à défendre par tous les moyens leur statut social, leur façon de vivre, qu’ils estiment menacés par les Noirs. En cet été 1974, le juge fédéral vient de décider d’organiser la déségrégation des écoles publiques à la rentrée en transférant des élèves des écoles noires vers des écoles blanches, et vice versa. Toute la rage du racisme monte, prête à déborder alors que dans un même temps la fille de Mary Pat disparaît et qu’un jeune homme noir est retrouvé mort.
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Mary Pat Fennessy est l’incarnation même d’une mère pauvre de la classe ouvrière incapable de joindre les deux bouts mais empêtrer dans des croyances et des préjugés. La disparition de sa fille va l’obliger à tout remettre en cause. Et attention à ceux qui oseront se frotter à cette mère en colère…
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En donnant vie à Mary Pat, Lehane a trouvé le canal parfait pour raconter cet épisode qui a catalyser la violence raciste, pour raconter les tensions entre deux communautés, pour expliquer, ne serait-ce qu’un peu, ce qui perdure aujourd’hui.
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Un formidable roman qui sur fond historique déploie une intrigue tendue comme un arc, portée par des dialogues d’une incroyable justesse et surtout par une des héroïnes les plus badass que j’ai rencontré. Impossible de lâcher ce bouquin ! Foncez !
Juin 1974 à Southie, sud de Boston, Massachusetts, population essentiellement blanche, forte communauté irlandaise, classe ouvrière surtout.
C'est là que vit Mary Patt, là qu'elle travaille comme aide-soignante, là qu'elle élève le seul enfant qui lui reste, Jules, une ado un peu rebelle de 17 ans. Parce que son fils Noël s'est fait dessouder par la drogue à son retour du Viernam.
Juin 1974, c'est aussi à ce moment qu'un juge fédéral décrète une déségrégation scolaire forcée, le "busing", visant à déplacer des enfants noirs et souvent pauvres vers des établissements blancs de classes moyennes, projet qui rencontre une forte opposition. S'en suivent de fortes tensions et des émeutes violentes entre communautés
C'est dans ce contexte qu'un soir Jules ne rentre pas, le même soir où un jeune noir est retrouvé "grillé" sur les rails d'un train après une chasse à l'homme par une bande de jeunes blancs. Les deux faits sont liés...
Lorsque Mary Patt comprend que sa fille disparue est morte, d'irlandaise dure-à-cuire, elle devient mère vengeresse et justicière.
Parce qu'elle n'a plus rien à perdre, toute sa violence enfouie se déchaîne.
Jules, son enfant, son sang, sa vie, ses rêves, ils n'avaient pas le droit de la lui prendre ... Quel est le prix d'un enfant ?
Et quel est ce silence, titre du roman ?
Ce silence, c'est celui des morts de Mary Patt, celui qui hurle de l'intérieur et la détruit, celui qu'elle est seule à entendre, qui lui donne une énergie mortifère et la pousse encore et encore à accomplir son destin.
D Lehane nous offre le portrait poignant et émouvant d'une femme debout et déterminée mais aussi d'une mère à terre recroquevillée dans une douleur cristallisée et insupportable.
Tout y est dans ce roman, racisme et violence, drogues et mafia, espoir anéanti de Mary pour une vie meilleure pour ses enfants, bataille permanente entre ce qu'elle croit bien et mal, entre blanc et noir, entre mensonges et vérité.
Sans concession et sans espoir de rémission, D. Lehane nous y entraîne avec des mots qui claquent et des balles qui tuent, des mots plus tendres qui peinent à affleurer parce que la vie n'a rien de tendre là-bas, parce que "il y a un code là-bas et que l'on vit et meurt selon ce code".
Roman très noir, roman social sur fond de violence raciale, roman engagé.
Et aussi roman sur le lien inconditionnel, pur, inaltérable et tout-puissant qui unit une mère à son enfant.
Roman-claque, roman-émotion, roman à lire absolument !
Un roman puissant qui dépeint avec justesse la société américaine des années 70, marquée par la violence, le racisme et la désillusion. Mary Pat Fennessy, le personnage principal du roman, nous entraîne dans un tourbillon d'émotions extrêmes, entre rage et désespoir. Son combat pour retrouver sa fille, Jules, dix-sept ans, disparue la confronte à l'indifférence et au silence de sa propre communauté, mettant à jour les failles profondes de cette société divisée et en crise.
Dennis Lehane sait doser habilement le suspense et l'émotion, il m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. L'enquête de Mary Pat nous plonge au coeur des quartiers populaires de Boston, où règnent la violence et la peur, mais où subsiste aussi une certaine solidarité, aussi fragile soit-elle.
Au fil des pages, je me suis retrouvée happée par l'ambiance sombre et oppressante de ces rues sinistrées, où se mêlent les destins brisés des habitants en proie à leurs démons intérieurs. L'auteur dresse un portrait sans concession de cette Amérique en crise, secouée par des luttes intestines et des complots politiques, où la vérité se voile parfois derrière un mur de silence.
"Le silence" est un roman engagé et bouleversant, qui marque profondément son lecteur par sa justesse et son humanité. Mary Pat Fennessy est un personnage inoubliable, elle incarne à elle seule la résilience et la force de combat d'une mère prête à tout pour retrouver sa fille.
Un roman à lire absolument!
Si j’ai vu plusieurs des adaptations cinématographiques des romans de Dennis Lehane, Le Silence est le tout premier que je lis du grand auteur. Et certainement pas le dernier.
L’histoire se déroule en 1974, dans un quartier irlandais de Boston. Pour lutter contre le racisme, un plan de déségrégation est mis en place. A Boston, on parle du Busing. L’idée est de tirer au sort des élèves du lycée « Blanc » et d’autres du lycée « Noir » et de les envoyer en bus dans l’autre lycée. Cela créera des manifestations et de grandes tensions. Revenons à l’histoire. On y rencontre Mary Pat, quarante-deux ans, Irlandaise qui élève seule sa fille Jules, depuis la mort de son fils aîné. Voilà qu’un soir, Jules, seulement âgée de dix-sept ans ne rentre pas. Sa mère semble être la seule personne à réellement la chercher. Pressentant que quelque chose de dramatique est arrivé, Mary Pat n’a rien à perdre et soulèvera des montagnes pour découvrir la vérité.
Je ne pensais pas ressentir autant d’émotions en lisant ce roman. Mary Pat est une anti-héroïne. Elle est violente, raciste, mal dégrossie aussi. Elle jure comme un charretier, file des gnons et dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Elle n’a que faire de l’opinion des autres. Mais elle est aussi une mère, a été une épouse, a soif de vérité. Elle s’embarque dans un combat où toutes les portes se ferment autour d’elle mais elle ne recule devant rien. Si elle a de nombreux défauts, on s’attache irrémédiablement à elle. Elle nous touche pour sa détermination, sa gouaille, tout l’amour qu’elle porte à sa fille même si elle peine à le verbaliser.
S’il y a une enquête policière, Le Silence ne se limite pas à ce genre. C’est avant tout un grand roman américain. Un roman qui parle d’une époque qui marque un tournant dans l’Histoire des États-Unis. Un roman sur la vengeance, sur la ségrégation, sur la lutte des classes et les oubliés du rêve américain. Je pourrais vous parler de ce livre pendant des heures mais je préfère vous conseiller de le lire. C’est un immense coup de cœur porté par la plume talentueuse de Dennis Lehane. Je n’oublierai jamais le personnage de Mary Pat, aussi fictif soit-il !
Je ne connaissais Dennis Lehane que de nom, le rangeant, à tort semble-t-il, du côté "obscur" de la littérature policière, avec des personnages récurrents de flics cassés par leur métier, vaguement alcooliques, mais avec des principes et une passion (musique par exemple ?) qui les rendent plus humains, etc...
Des personnages de ce genre, il y en des dizaines, quelque soit le pays. Cela peut donner des choses très bien et assez variées en réalité, mais j'ai eu ma dose il y a quelques années et, avec l'âge, je peine à me laisser embarquer.
Je me trompais, donc, sur Dennis Lehane. Je ne savais pas pour Shutter Island, The wire, ... Son roman Le Silence m'ayant été chaudement recommandé par la bibliothécaire, j'ai emprunté et lu.
J'ai beaucoup aimé la première partie, la découverte du quartier, des personnages et l'installation de l'intrique. Venant de voir Winter Break au cinéma, j'ai eu l'impression de simplement changer de quartier. Et justement, changer de quartier est au coeur du récit : cela ne se fait pas facilement et cela ne s'impose pas par la loi.
J'ai moins aimé la dernière partie, moins sociale et sociétale et plus dans l'action, mais il faut bien dénouer l'intrique et conclure.
L'écriture est simple et efficace mais pas désagréable pour autant, tout comme la lecture. J'aurais apprécié que le contexte socio-économico-politique du pays soit plus travaillé, il y avait matière et cela aurait sans doute été possible sans sortir du quartier, ce qui était visiblement le parti pris de l'auteur.
Version Audio
Le silence se déroule en 1974 dans le South-Boston, quartier pauvre peuplé essentiellement d'Irlandais. Mary Pat y vit seule avec Jules, sa fille adolescente. Elle travaille beaucoup et peine à joindre les deux bouts. Au retour du Vietnam, son fils n'a pas réussi à se réinsérer dans le monde civil, il est mort d'une overdose.
Pour lutter contre le racisme, la ville a l'idée de mélanger les jeunes des lycées. Une partie des lycéens blancs du quartier sera conduite tous les jours dans des lycées noirs et vice-versa. South-Boston est en ébullition contre ce projet de déségrégation. Pour les Irlandais du quartier, bien que souvent aussi pauvres que les noirs, il n'est pas question d'envoyer leurs enfants dans une école à majorité noire. Les jeunes, peu politisés, veulent rester dans leur lycée d'origine avec leurs amis de toujours. C'est dans ce contexte que Jules disparait et qu'un jeune noir est assassiné. Mary Pat ne peut admettre que sa fille a fugué.
Un gang irlandais gangrène le quartier où les hommes et le clergé font la loi pendant que les femmes subissent. Mary Pat se tourne vers eux pour leur obtenir de l'aide dans la recherche de sa fille. Elle s'aperçoit vite que quelque chose cloche dans le silence qu'on lui oppose. C'est une femme de caractère, elle ne compte pas en rester là et c'est une véritable guerre qu'elle déclare aux caïds de son quartier.
Dennis Lehane prend le temps de poser ses personnages, on entre lentement dans le récit. Il y a une mère qui se démène comme elle peut pour survivre et s'occuper de sa fille. Il y a un bon policier qui fait, lui aussi, tout ce qu'il peut. Il y a la mafia irlandaise bien implantée dans le quartier. Il y a un mort et une disparition. Tous les éléments du polar sont là avec, de surcroît, l'angoisse fébrile du thriller. Qu'est devenue Jules ? Le silence est un passionnant roman noir qui raconte une certaine Amérique, celle des descendants d'Irlandais, toujours pauvres dans les années 1970, laminés par la précarité, la violence et le racisme. Ce roman aide à comprendre les fondements du racisme dans les milieux populaires américains.
Au départ on ne peut pas dire que j'ai éprouvé de l'empathie pour Mary Pat, trop violente, trop brute de décoffrage. Peu à peu, je me suis attachée à cette mère en plein désarroi. Avec Le silence, Dennis Lehane trace un magnifique portrait de femme forte et rapporte une page de l'histoire des Bostoniens pauvres.
J'ai apprécié la lecture faite par Marie Bouvier.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2023/12/29/le-silence-de-dennis-lehane/
Le Silence de Dennis Lehane, traduit de l’anglais (américain) par François Happe, Audiolib, 2023 (1ère édition : Gallmeister, 2023)
Ma première incursion chez Dennis Lehane, même si je m’étais promis de lire Shutter Island et Mystic River après avoir vu les films adaptés de ces deux romans…
Milieu des années 1970 à Boston, en pleine politique de déségrégation : tout le monde n’est pas favorable à la mixité raciale dans les lycées…
C’est le cas de Mary Pat et de sa fille Julie qui vivent dans le quartier irlandais populaire de la ville.
Sur fond de racisme, de trafics de drogue, de jeux d’influence vont se dérouler deux intrigues, d’une part la disparition de Julie après une virée avec ses amis et, d’autre part, la mort suspecte d’un jeune noir, Auggie Williamson, dont le corps a été retrouvé sur les rails du métro.
Le titre du roman vient du silence de tous auquel se heurte Mary Pat quand elle commence à chercher sa fille. Personne ne lui donne de réponse fiable, ni les amis de Julie, ni son ex-mari, ni les voyous du quartier, ni même la police.
Dennis Lehane nous raconte le parcours d’une mère seule, déterminée, prête à toutes les extrêmes, même les plus violentes pour retrouver sa fille et comprendre ce qui lui est arrivé. Mary Pat, qui a déjà perdu un fils, vétéran du Viet-Nam mort d’une overdose, se lance dans une véritable croisade désespérée, jusqu’au-boutiste.
J’ai adoré l’ambiance de ce roman noir qui nous parle de difficultés économiques, de racisme, qui ancre un thriller dans un contexte historique très précis ; en effet, les manifestation contre le ramassage scolaire censé véhiculer les lycéens vers de nouveaux établissements font partie intégrante du récit servant de décor, parfois, aux recherches de Mary Pat.
Je me suis attachée à ce personnage complexe, cabossée par la vie et à ses interrogations : est-elle raciste ? Pas forcément, elle a une collègue de travail noire avec qui elle s’entend bien, justement, la mère d’ Auggie? Hait-elle les Noirs ? Pas tous… Pourquoi est-elle pour la ségrégation ? Et pourquoi, d’abord, les Noirs viendraient-ils dans un quartier blanc pauvre, hein ? Mary Pat a soif de justice pour punir ceux qui ont fait du mal à sa fille mais aussi de justice sociale, d’où cette ambivalence. Comme dans tout thriller, il faut se demander à qui profite le crime.
Les personnages secondaires sont également très intéressants. Je pense notamment à l’un des policiers.
La version audio, lue par Marie Bouvier, est une vraie réussite. La voix un peu voilée de cette narratrice colle parfaitement à l’image que je me fais de Mary Pat, une voix de fumeuse, fatiguée, brisée.
Très heureuse d’avoir enfin lu du Dennis Lehane !
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