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Nos sociétés s'interrogent sur l'impact environnemental du réchauffement climatique contemporain (Global Change).
Les régions polaires, et notamment le Spitsberg où la France possède la Base " Jean Corbel ", constituent un laboratoire naturel où il est possible de cerner au plus près les effets du radoucissement climatique. Depuis la fin du " Petit Age Glaciaire ", qui a connu son apogée dans les années 1880, l'étau du froid se desserre et les glaciers perdent du terrain. Libérés des glaces, les paysages polaires subissent une véritable métamorphose sous l'emprise du ruissellement.
C'est désormais l'eau liquide - eau de fonte de la glace, de la neige et du pergélisol, mais également eau des pluies estivales - qui constitue le principal agent d'érosion et de remodelage du système de pentes.
Relevés de terrain, traitements d'images satellitales et analyses géochimiques et isotopiques permettent d'établir le calendrier du ruissellement, de mesurer son emprise spatiale et de dresser une typologie des formes qui lui sont associées : vigoureuses entailles éventrant moraines et plages soulevées, levées de débris zébrant les versants, vastes plaines d'épandage prolongées par des deltas qui s'avancent dans l'eau des fjords.
L'efficacité de la dynamique érosive associée au ruissellement est appréciée sur la base d'essais de quantification inédits qui jettent une lumière très neuve sur les rythmes de fonctionnement des milieux polaires depuis la dernière grande période froide.
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