"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1945, la guerre est finie. Les pays occupés sont libérés, les populations respirent. Si, pour la majorité, c'est le temps de la joie, pour d'autres c'est l'attente du grand retour qui leur rendra un parent, un ami, un amour enlevé naguère par la Gestapo et déporté dans « la nuit et le brouillard ». Mais lorsque les Alliés libèrent les camps, c'est sur l'horreur du système nazi qu'ils ouvrent les portes. En ces premiers mois d'euphorie mitigée, nul n'imaginait les dimensions de l'univers concentrationnaire, ni le sens véritable de la « Solution finale ».
En 1945, Olga Wormser-Migot a 33 ans. Attachée de documentation au ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, elle sera chargée de coordonner les recherches de personnes déportées. Elle s'en fera l'historienne en publiant en 1965 cet ouvrage devenu un classique, ainsi qu'un témoignage de première main sur la vie quotidienne dans les camps pendant les derniers mois de la guerre, le choc du retour pour les témoins et rescapés de l'indicible, mais aussi les craintes et les espoirs des familles, ignorant le sort véritable de ceux qui, pour la plupart, ne combleront jamais cette attente.
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