Faites le plein de conseils pour vos futures lectures !
Après trente ans à travailler dans un petit commerce, Lyle vit désormais au rythme des saisons avec sa femme Peg, dans leur ferme du Wisconsin. Il passe ses journées au verger où il savoure la beauté de la nature environnante. Leur fille adoptive, Shiloh, et leur petit-fils bien aimé, Isaac, se sont récemment installés chez eux, pour leur plus grande joie.
Une seule ombre au tableau : depuis qu'elle a rejoint les rangs des fidèles de Coulee Lands, Shiloh fait preuve d'une ferveur religieuse inquiétante. Cette église, qui s'apparente à une secte, exige la foi de la maison entière et Lyle, en proie au scepticisme, se refuse à embrasser cette religion. Lorsque le prédicateur de Coulee Lands déclare qu'Isaac a le pouvoir de guérison, menaçant par là-même la vie de l'enfant, Lyle se trouve confronté à un choix qui risque de déchirer sa famille.
Interrogeant les liens filiaux, la foi et la responsabilité, Le Petit-fils dépeint avec justesse, tendresse et amour le combat d'un couple de grands-parents prêts à tout pour leur petit-fils.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Mireille Vignol.
Faites le plein de conseils pour vos futures lectures !
Très joli roman sur l’amour d’un grand-père pour son petit-fils.
La relation de Lyle, le grand-père, avec Isaac, le petit-fils, est mise à mal par Shiloh, la fille de Lyle et mère d’Isaac. Cette dernière est sous l’emprise d’un prédicateur et ne souhaite plus que son père, non croyant, s’occupe de son fils.
Peut-elle mettre en danger la vie de son fils au nom de la religion ?
C’est une histoire finement menée par Nickolas Butler (dont on a toujours aimé la subtile manière de porter ses romans)
Nous sommes dans le Wisconsin, en pleine campagne, nous participons à la vie d’une famille : Shiloh, la fille adoptive de Lyle et Peg est revenue vivre chez eux, avec Isaac, un enfant qu’elle a conçu seule. Shiloh tombe sous l’emprise d’un pasteur évangélique prônant le pouvoir de la prière pour venir à bout des maladies. L’enfant, diabétique, très proche de ses grands-parents, fera lui aussi l’expérience terrible et funeste de la croyance aveugle de sa mère en la guérison divine.
Nickolas Butler tente de nous faire comprendre, sans jugement hâtif et ni emporte-pièces ce qui motive ces ¬extrémistes religieux dans cette Amérique-là : le thème principal, inspiré de faits réels, c’est la mise en danger irrémédiable de la vie d’Isaac. Il aborde aussi l’amour d’un couple qui résiste aux années (Lyle et Peg sont grands-parents très soudés), la fuite des conflits au sein de la famille, la mise en péril de la sagesse humaine face au vieillissement et l’émergence insidieuse du doute qui en découle.
Hautement recommandable !
Lyle et Peg sont ravis lorsque leur fille adoptive Shiloh et leur petit-fils Isaac viennent s’installer chez eux, dans le Wisconsin. Ils ne tardent pas à découvrir que la jeune femme est sous l’emprise d’une secte religieuse, qui croit notamment au pouvoir de guérison par la prière. Ils vont vite se sentir impuissants à protéger leur petit-fils, même lorsque celui-ci se retrouvera en grand danger.
Inspiré d’une histoire vraie survenue dans le Wisconsin en 2008, le récit expose avec justesse le drame vécu par les proches des victimes de sectes, tant il est difficile d’aider qui que ce soit contre son gré. Amenés par amour à d’impossibles compromis par peur de voir se rompre le lien avec Shiloh et Isaac, Lyle et Peg vont malgré tout se heurter avec désespoir à un mur insupportablement infranchissable.
Au-delà du drame qui en constitue le thème central, ce roman explore aussi avec sensibilité le quotidien d’un couple vieillissant, ses tentatives pour éviter la confrontation familiale, ses efforts pour repousser l’inéluctable : la rupture avec leur fille, mais aussi la maladie du meilleur ami de Lyle, le gel des arbres fruitiers en fleurs dans le verger qui tient tant au coeur du vieil homme. Autant de combats, de doutes et de deuils qui font peu à peu s’effriter le monde autour de Lyle et Peg, dans une progressive perte de contrôle qui préfigure l’ombre de leur propre fin.
Malgré la gravité des sujets évoqués, l’auteur a su préserver la légèreté de la lecture et éviter le piège du mélodrame, nous offrant avec justesse et sans parti-pris un extrait de vie d’une grande crédibilité.
Au fil des saisons,l'auteur évoque l'amour de Lyle Hovde pour la région du Wisconsin où il vit avec sa femme chérie Peg. Des descriptions exceptionnelles en adéquation avec la nature enchantent et apaisent le lecteur.Car,la colère nous habite quand l'avidité de Steven,pasteur de l'église de Coulee Lands et"fiancé"de leur fille adoptive Shiloh complètement sous son emprise,le conduit à refuser les soins à Isaac ,leur petits-fils et les rend responsables de son diabète,La prière est l'unique outil de guérison,paraît-il!
"Mais,sérieusement,leur guérison par la foi est tout simplement criminel."
Avec Lyle,qui a déjà perdu son très jeune fils Peter,on s'interroge sur les pouvoirs des croyances...
Un roman délicat,empli de tendresse,d'amour,d'amitié qui nous accompagne dans nos réflexions avec douceur le plus souvent.
Des moments de lecture rares,et,qui soulignent l'importance énorme de la foi aux Etats-Unis!
Ce joli roman met en scène Lyle et Peg, un couple de retraités vivant paisiblement dans le Wisconsin. Leur fille adoptive Shiloh est revenue vivre chez eux avec son fils Isaac.
Quand ils se rendent compte qu'une église radicale est en train d'exercer de plus en plus d'influence sur leur fille et leur petit fils, ils vont se retrouver confronté à des choix.
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Se déroulant sur un an et évoquant magnifiquement le changement des saisons, « Le petit-fils » est un roman touchant sur la famille, l'amitié, la foi, les croyances et l'endoctrinement.
A travers le lien qui uni un grand-père à son petit fils, Nickolas Butler montre comment l'extrémisme religieux peut détruire soudainement ce qui a été patiemment construit.
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L'écriture simple, les personnages forts et le traitement délicat d'un sujet complexe font de ce roman une petite douceur que l'on prend grand grand plaisir à lire.
Je reste cependant frustrée par la forme de l'épilogue qu'à choisi l'auteur. Trop ouvert, il ne m'a pas apporté la fin que j'aurais souhaité et je m'interroge encore sur ce dénouement.
Malgré ce bémol, je ne peux que vous encourager à découvrir ce roman si tendre, si juste, qui ne tombe jamais dans le jugement, dans la critique facile.
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Traduit par Mireille Vignol
Ce livre est une magnifique histoire d'amour familial. Elle commence avec la détresse d'un couple, Lyle et Peg, qui a perdu un bébé quelques mois après sa naissance. Le couple réussi à adopter Shiloh, devenue un miracle pour eux. La fille a grandit et, est revenue chez ses parents avec un fils Isaac.
Shiloh s'attache à une secte et Isaac y est reconnu comme guérisseur. Lyle se pose alors la question de savoir s'il pourra récupérer sa fille sous l'emprise d'un homme et de son Église, et son petit fils ?
Et s'il ne peut sauver sa fille, comment sauver Isaac qui a besoin de soins sans que sa fille se braque et coupe tout lien avec eux ?
C'est une tentative de sauvetage sur le fil du rasoir, avec beaucoup de sacrifices, dans laquelle s'engagent Lyle et Peg pour leur petit fils. J'ai été happée par toute la détresse et l'amour au sein de ce couple, leur impuissance face aux décisions de leur fille et qui, malgré tout, tente de sauver leur petit fils car, si leur fille n'est plus réceptive, il reste ce petit fils à sauver, leur rappelant celui qu'il n'ont pu sauver des années avant. J'ai été charmée par Lyle, la tendresse qui se dégage de ce personnages tout son amour pour sa femme, sa fille et son petit fils.
Une histoire intense dans une Amérique rurale accompagnée d'une plume fluide sans fioritures, juste ce qu'il faut.
Un roman qui met en lumière le triste sort des enfants dont les parents sont endigués dans des églises qui prônent la prière et voient les remèdes médicaux comme des éléments de Satan.
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2020/03/le-petit-fils-de-nickolas-butler_25.html
Après une vie de travail dans un petit commerce, Lyle vit une retraite heureuse auprès de sa femme Peg dans leur ferme du Wisconsin. Il vit dans la nature, aidant son ami Otis au verger, retrouvant ainsi la joie de travailler en plein air au rythme des saisons. Leur fille adoptive Shiloh s'est récemment installée chez eux avec Isaac, leur petit-fils de cinq ans. Lyle entretient une relation très forte avec Isaac, son unique petit-fils, un petit garçon débordant d'énergie.
Lyle a perdu la foi après le décès de son fils à l'âge de neuf mois mais il a toujours continué à fréquenter son église luthérienne le dimanche pour accompagner sa femme et pour écouter prêcher son ami d'enfance Charlie avec qui il peut parler de ses doutes depuis la mort de son fils. La vie de Lyle et Pege bascule le jour où Shiloh rejoint l'église de Coulee Lands. Cette église qui s'apparente à une secte religieuse exige la foi de la famille entière et prône la guérison par la prière. Pour éviter la confrontation avec sa fille, Lyle assiste à un office, rencontre le pasteur Steven qui a une forte emprise sur Shiloh et apprend que son petit-fils Isaac est considéré par la secte comme un guérisseur, doté d'un don divin, il aurait guéri plusieurs fidèles par simple imposition des mains... Le malaise de Lyle s'accentue quand il se rend compte que Steven a des vues sur sa fille mais leur histoire sombre dans le drame lorsqu'Isaac tombe malade car Shiloh refuse de soigner son fils diagnostiqué diabétique autrement que par la prière et déclare que c'est le scepticisme religieux de Lyle qui a rendu son fils malade.
Par ailleurs confronté à la fin de vie de son meilleur ami Hoot, Hyle va devoir se battre pour protéger son petit-fils contre son propre enfant.
Cette histoire est en partie inspirée par l'histoire d'une petite fille de onze ans décédée des complications d'un diabète non traité en 2008 dans le Wisconsin. L'auteur pose la question de certains choix de vie qui peuvent déchirer une famille. La nature et les saisons servent de toile de fond à cette magnifique histoire d'amitié, d'amour et d'acceptation de notre mortalité, symboliquement le roman s'ouvre sur une scène de cache-cache dans un cimetière entre Lyle et son petit-fils à l'ombre des tombes de proches disparus. J'ai adoré la personnalité de Lyle, un vieil homme bienveillant, honnête, plein de sagesse et profondément humain qui entretient une magnifique relation non seulement avec son petit-fils mais également avec son épouse et ses fidèles amis. L'auteur décrit parfaitement l'impuissance des grands-parents face au comportement de leur fille sous l'emprise du pasteur, leur volonté de préserver à tout prix le lien avec elle et leur petit-fils, leur combat pour leur petit-fils. Il nous propose une belle réflexion sur l'amour parental, la foi et la responsabilité. J'ai apprécié la fin du roman, sublime dans sa retenue. Ce roman tout en délicatesse et tendresse m'a permis de faire la découverte d'un auteur de grand talent dont j'apprécie énormément l’humanité, cette lecture m'a donné très envie de découvrir ses précédents romans. Cerise sur le gâteau : la magnifique couverture de ce roman qui prend toute sa signification en cours de lecture.
Je suis Nickolas Butler depuis son premier roman édité, dans lequel son talent faisait déjà merveille. Cette fois-ci, il s’est inspiré de faits réels pour entrer dans le quotidien d’une famille américaine confrontée aux ravages d’une secte.
L’histoire est centrée sur le personnage du grand-père. Confronté à la maladie et à la mort qui touchent ses proches, celui-ci se retrouve démuni. En effet, il est partagé entre son athéisme notoire et son envie de croire au miracle. Le roman interroge donc sur le pouvoir du mental dans les moments tragiques.
Sa femme et lui, qui sont des pacifistes et qui ont toujours essayé d’éviter les conflits, se retrouvent dans une situation où ils doivent se battre. Mais comme il est question de famille et d’extrémisme religieux, le combat s’avère des plus ardus. On sent que la communication avec leur fille se brouille petit à petit et qu’elle échappe à tout contrôle. Avec eux, le lecteur assiste à l’impuissance d’agir devant une extrême urgence. On ressent une véritable frustration devant l’impasse de la situation et l’injustice de l’existence.
De nouveau, Nickolas Butler démontre sa faculté à parler des hommes ordinaires. Il est bienveillant avec ses acteurs qui dégagent une grande humanité, mais il sait aussi parfaitement décrire les complexités de l’âme humaine. Son style toujours magnifique participe à l’authenticité de l’histoire et on est happé par le destin des protagonistes. Tour à tour, ce roman m’a attendri, révolté, ému. Aux côtés de Lyle, je suis passé par toutes les émotions.
Plus qu’une dénonciation des dérives religieuses, « Le petit-fils » est aussi une magnifique ode à l’amour et à l’amitié, qui transcendent les êtres dans les moments difficiles. C’est beau, touchant… humain ! Je ne peux que vous recommandé cet auteur à la plume poétique, qui prouve livre après livre, qu’il est un grand écrivain !
http://leslivresdek79.com/2020/04/01/541-nickolas-butler-le-petit-fils/
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