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Nul doute que Jean Dieuzaide ait été l'un de ces artistes pour qui l'objectif aura été le prolongement de sa pensée.
Sans cette idée, ses photographies ne seraient que des documents. Mais elles transcendent l'anecdote par ce sentiment d'une unité qui commande les choix techniques. Je n'ai pas oublié la grandeur austère de la vision que Jean Dieuzaide a su rendre de l'Espagne et du Portugal des années 5o-6o, avec sa misère seigneuriale, son architecture impassible, sa géométrie funèbre. Ses photographies s'offrent comme une méditation sur l'identité morale de ces pays, sur leur conservatisme orgueilleux.
Je n'ai pas non plus oublié mon malaise, tant ce hiératisme mystique rappelait à ma mémoire les coulisses de ce théâtre pompeux. Je ne suis pas surpris de retrouver dans sa vision du Roussillon et des terres catalanes ce parti pris à la fois admirable et angoissant. Ce qu'il dégage de ces paysages, de ces villages, de ces femmes et de ces hommes, des monastères et des abbayes, des humbles églises de village, c'est l'unité mélancolique de la Méditerranée catholique.
De Cadix à Perpignan, de Lisbonne à Toulouse, de Narbonne à Séville, Jean Dieuzaide voit, derrière le flamboiement des apparences, une dévotion sévère. Michel del Castillo
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