"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rentrée littéraire 2021 En pleine pandémie de grippe espagnole, l'ancien monde est en train de s'effondrer.
À la maternité, des femmes luttent pour qu'un autre voie le jour.
1918. Trois jours à Dublin, ravagé par la guerre et une terrible épidémie. Trois jours aux côtés de Julia Power, infirmière dans un service réservé aux femmes enceintes touchées par la maladie.
Partout, la confusion règne, et le gouvernement semble impuissant à protéger sa population. À l'aube de ses 30 ans, alors qu'à l'hôpital on manque de tout, Julia se retrouve seule pour gérer ses patientes en quarantaine. Elle ne dispose que de l'aide d'une jeune orpheline bénévole, Bridie Sweeney, et des rares mais précieux conseils du Dr Kathleen Lynn - membre du Sinn Féin recherchée par la police.
Dans une salle exiguë où les âmes comme les corps sont mis à nu, toutes les trois s'acharnent dans leur défi à la mort, tandis que leurs patientes tentent de conserver les forces nécessaires pour donner la vie. Un huis clos intense et fiévreux dont Julia sortira transformée, ébranlée dans ses certitudes et ses repères.
Impossible de lire ce livre sans penser à ce qu'ont enduré nos hôpitaux pendant la pandémie de covid-19. Certes, nous avions beaucoup plus de technologies et de moyens, mais évidemment, nos soignants étaient épuisés pareil.
Ce livre n'a pas été une lecture facile pour moi car je ne suis pas forcément à l'aise avec les descriptions d'accouchements (heureusement que je ne veux pas d'enfants !)... Et il se trouve que ce livre, c'est beaucoup ça... je n'ai donc pas avancé dans ma lecture aussi vite que je l'aurais voulu.
Le démarrage est un peu lent, mais une fois qu'on est dedans on est vraiment dedans, en particulier à partir de la deuxième moitié. J'ai beaucoup aimé les différents personnages, Bridie et Julia en particulier, mais aussi les patientes qui s'enchaînent, auxquelles on s'attache. On finit affecté par ce qui leur arrive, on vit leurs drames avec elles.
Une lecture qui permet d'en savoir plus sur la période de la grippe espagnole et aussi sur la mentalité irlandaise de l'époque (il y a des choses assez choquantes...).
J'ai beaucoup aimé accompagner les quelques journées de la vie cette infirmière et son combat quotidien dans ce service de maternité.
Je pense que les lectrices seront encore plus touchées que moi par le courage et les souffrances de ces femmes qui font face a la maladie, a la pauvreté, aux maltraitances de la religion, a la violence de leur mari et aux préjugés de leur époque. Ce livre m'a fait encore plus prendre conscience que non ce n’était pas mieux avant même si il reste encore tellement de choses a changer pour améliorer la condition féminine.
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Dublin, 1918. Alors que la guerre en Europe fait toujours rage, un autre combat se tient dans les hôpitaux, un combat contre une terrible grippe mortelle. Julia est infirmière dans une maternité où elle aide les femmes malades à accoucher. Il y a des femmes qui survivent, d’autres qui meurent, des bébés qui naissent vivants, d’autres pas ! La tension est constante, les soignants, eux-mêmes malades, se font rares ! Julia est seule ou presque. Une jeune femme bénévole, Bridie, l’assiste avec toute la ferveur dont elle est capable. Et de temps en temps, le Dr Lynn passe prodiguer quelques conseils et ausculter les patientes et leurs bébés.
C’est un roman vraiment très prenant qui trouve évidemment son écho dans la crise du covid, même s’il a été commencé avant la pandémie. Le récit écrit à la première personne nous plonge au cœur de l’action et nous permet de découvrir un contexte historique bien décrit et les conditions de vie très difficiles de l’époque. Une partie des hommes est encore au front, certains sont rentrés défigurés, transformés et peinent à retrouver une vie « normale ». Les personnages, presque exclusivement féminins, sont forts, touchants. Les femmes soignantes se donnent sans compter malgré l’effroi, la fatigue et leurs conditions de travail compliquées. Les descriptions sont parfois « crues » et il ne faut pas avoir peur de la description très "clinique" des accouchements. Bouleversant.
#grandprixdeslecteurspocket
À travers ce roman, nous partageons pendant quelques jours le terrible quotidien d’une infirmière en Irlande en 1918 alors que l’épidémie de grippe dite « espagnole » sévit en temps de guerre.
Emma Donoghue débute l’écriture de ce roman en octobre 2018 « inspirée par le centenaire de la grande grippe » et remet la dernière version à son éditeur en mars 2020, au moment où la Covid-19 fait son entrée… De cette improbable et délicate coïncidence paraît Le Pavillon des combattantes qui nous fait forcément écho aujourd’hui.
Julia est une infirmière irlandaise de trente ans qui travaille d’arrache-pied au service infectieux de la maternité. Le récit est à la première personne et nous immerge instantanément au cœur de cet enfer où le personnel manque affreusement et où la mort s’immisce au quotidien. C’est d’autant plus redoutable qu’il concerne des femmes enceintes et des bébés. Rien n’est épargné, le lecteur est le témoin d’accouchements difficiles et des conséquences terribles de cette maladie foudroyante. Malgré tout, le récit n’est pas abominable à lire car il est tempéré par le personnage de Julia, son abnégation et sa force, et par sa rencontre avec une jeune orpheline, Bridie, qui vient apporter son aide bénévolement. Le lien qu’elles tissent et leur solidarité dans l’épreuve adoucissent l’atmosphère difficile et apportent de l’humanité au milieu du chaos.
Cette histoire est intéressante puisqu’elle s’appuie sur des faits historiques et un personnage qui a existé, le Dr Kathleen Lynn (1874-1955) qui s’est battue pour améliorer les conditions de vie sanitaires de ses concitoyens. Même si dans ce roman ce personnage n’est pas au premier plan, il apporte un vrai savoir et un soutien précieux à Julia. Les blessés de guerre sont également abordés mais peu développés, Emma Donoghue s’étant concentrée sur ce huis-clos au sein d’une maternité à Dublin.
L’histoire est divisée en seulement quatre parties et non pas en chapitres, ce qui m’a un peu perturbée au départ mais il s’avère que ce roman se lit rapidement et que, prise dans ce tourbillon médical, je l’ai dévoré, page après page. Le texte est fluide et les deux personnages principaux sont attachants, nous ne rencontrons donc aucune difficulté à la lecture.
En bref, c’est un roman que j’ai apprécié et que je vous conseille pour la force féminine qui s’en dégage et pour son intérêt historique. J’ai ressenti que l’auteure avait travaillé son sujet et par conséquent, elle réussit à nous offrir un roman très réaliste, grave et concret.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2023/02/19/lecture-le-pavillon-des-combattantes-emma-donoghue/
Très beau livre dans lequel on suit l'infirmière Mademoiselle Julia Power au coeur de l'action du service réservé aux femmes enceintes, atteintes de maladies infectieuses.
Contexte : en Irlande, Dublin, 1918, la grippe fait des ravages, les journaux parlent de pandémie. Et les hôpitaux sont pleins de cas désespérés. Le service de Mlle Power ne fait pas exception. Le lecteur est au plus près de l'action, du dévouement de cette infirmière et d'une jeune fille arrivée en renfort. Le but étant de sauver les mères et leurs bébés. L'action se déroule sur 3 jours, 3 jours intensifs.
J'ai aimé le contexte, les personnages et les détails de cette médecine de l'époque, tous les actes sont détaillés, il y a du sang, des sécrétions,etc, c'est assez cru et, une pratique médicale qui maintenant fait sourire comme donner du whsiky et autre substance illicite pour apaiser. Des soins sont prodigués d'un autre temps mais cependant, le parallèle avec notre époque est elle bien flagrante. Les questions sur cette épidémie de grippe sont les mêmes, la peur, la propagande journalistique, le port du masque,... c'est troublant. Si vous n'avez pas envie de revivre la même histoire et si vous êtes trop sensibles à ces corps soignés, abstenez-vous mais pour les autres curieux foncez, ce roman est plein de réalités, il est vrai, il est vivant. Il y a des histoires dans l'histoire, et celle-là en est une convaincante.
Voici un livre dont je comprends désormais le succès.
Dublin 1918, alors que la 1ère guerre mondiale s'achève, l'Irlande reste sous tension, en effet, elle est au seuil d'une nouvelle guerre : celle pour son indépendance. Comme si cela ne suffisait pas, une pandémie particulièrement virulente de grippe espagnole se repand... Ah non, il ne faisait définitivement pas bon de vivre en 1918 à Dublin...
Julia Power est infirmière dans un service maternité pour femmes atteintes de la grippe. L'histoire se déroule sur seulement 3 jours, 3 jours qui vont tout changer...
J'ai énormément apprécié l'écriture de l'auteure, elle nous immerge complètement dans l'histoire on vit littéralement aux côtés de Julia et de ses patientes, on découvre les techniques médicales de l'époque et si certaines semblent fonctionner et même être encore utilisées de nos jours, beaucoup son assez effrayantes, il faut bien l'avouer. Cela renforce ce sentiment d'admiration que l'on peut ressentir pour toutes ces personnes qui de tous temps et en toutes circonstances se battent pour nous sauver et se retrouvent aux 1ère loges face à la maladie.
Ça aurait pu être un coup de coeur mais hélas, j'ai trouvé que l''on restait trop centré sur les cas pathologiques... J'aurais aimé qu'une femme au moins accouche de manière "normale", histoire d'alléger un peu la lecture. J'ai parfois eu le sentiment que l'auteure voulait absolument nous montrer un éventail de situations critiques et ce qu'il était possible de faire à l'époque pour les gérer au mieux. Cela m'a un peu dérangé, et puis il faut bien dire que certaines situations m'ont rappelé quelques souvenirs (et pas les meilleurs).
Au delà de ça, c'est tout de même une lecture que j'ai beaucoup appréciée et je comprends tout à fait l'enthousiasme général qui me semble mérité.
Le roman se déroule dans un service de maternité-maladies infectieuses et il y est évoqué les moyens, ou plutôt l'absence de moyens, mis à disposition tant pour soigner la grippe espagnole que pour accompagner les femmes et les soignant(e)s dans le cadre de grossesses pathologiques (moyens de soulager, méthodes employées pour les accouchements difficiles... ).
Les personnages y sont attachants et font preuve d'une grande combativité, dans un contexte historique fragilisé.
Sur la forme du roman j'ai été plus dérangée que d'autres lecteurs par l'absence de chapitres. Le découpage en 4 parties du roman ne m'a en effet pas toujours permis une lecture fluide, et s'est avéré, pour moi, contraignant au moment où il m'était nécessaire de mettre ma lecture en pause.
C'est donc d'une lecture en demie teinte que je ressors, mais pour autant il ne s'agit en rien d'une déception
En pleine pandémie de grippe espagnole, l’ancien monde est en train de s’effondrer.
À la maternité, des femmes luttent pour qu’un autre voie le jour.
1918. Trois jours à Dublin, ravagé par la guerre et une terrible épidémie. Trois jours aux côtés de Julia Power, infirmière dans un service réservé aux femmes enceintes touchées par la maladie.
Partout, la confusion règne, et le gouvernement semble impuissant à protéger sa population. À l’aube de ses 30 ans, alors qu'à l’hôpital on manque de tout, Julia se retrouve seule pour gérer ses patientes en quarantaine. Elle ne dispose que de l’aide d’une jeune orpheline bénévole, Bridie Sweeney, et des rares mais précieux conseils du Dr Kathleen Lynn – membre du Sinn Féin recherchée par la police.
Dans une salle exiguë où les âmes comme les corps sont mis à nu, toutes les trois s’acharnent dans leur défi à la mort, tandis que leurs patientes tentent de conserver les forces nécessaires pour donner la vie. Un huis clos intense et fiévreux dont Julia sortira transformée, ébranlée dans ses certitudes et ses repères.
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