Le Moyen-Orient est-il démocrate ou républicain ? L'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche provoque des réactions contrastées dans la région.
Certains États redoutent une rupture dans la politique étrangère américaine, d'autres relativisent l'impact d'une nouvelle administration et évoquent une redéfinition des choix et des priorités de la politique américaine au Moyen-Orient. La décision de Joe Biden de faire appel à Antony Blinken pour le département d'État et à Jake Sullivan pour la direction de la Sécurité nationale dénote une volonté de traduire en partie les promesses électorales en matière de politique étrangère : le retour à l'approche multilatérale, une collaboration étroite avec les alliés traditionnels de Washington et la préservation des intérêts américains. Le président américain change, mais les intérêts américains au Moyen-Orient ne changent pas.
A peine nommé 46e président des Etats-Unis, Joe Biden prononce lors de son premier discours de politique étrangère les mots suivants :
« La diplomatie est de nouveau au centre de notre politique étrangère. »
Sous-entendant les manquements et les ratés de son prédécesseur, et dans un souci d’urgence diplomatique, Joe Biden engage une salve de mesures visant à réactiver des pourparlers de paix.
Fort d’une expérience de quatre décennies passées au Congrès et de huit années comme vice-président de Barack Obama, Joe Biden a acquis l’expertise diplomatique et semble plus prompte à affirmer la place prépondérante des Etats-Unis dans les relations internationales.
Cet essai traite des rapports fragiles entre les Etats-unis et le Moyen-Orient sous l’administration Biden, fraîchement investi, et dont la tâche se présente colossale. Outre sa gestion de politique étrangère, Biden doit faire face à une crise sanitaire sans précédent dont le prédécesseur à la Maison Blanche a minimisé l’ampleur et dont la gestion s’est révélée catastrophique.
L’administration Biden suscite beaucoup d’attentes, notamment sur les sujets suivants : conflit israelo-palestinien, programme nucléaire iranien, guerre au Yemen, retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, rétablissement des contacts avec l’Organisation Mondiale de la Santé, etc…
Les négociations à venir s’avèrent complexes mais indispensables à la nécessité de réparer les alliances durement compromises et fragilisées par la précédente administration. Washington reste tiraillée entre ses velléités démocratiques et ses intérêts stratégiques Mais les Etats-Unis sont un pays empreint de pragmatisme.
Toutes ces nouvelles mesures annoncent donc un changement de ligne dans la politique américaine sur la scène internationale en général, et sur celle du Moyen-Orient en particulier, bien qu’à l’aube de ce nouveau mandat démocrate, elles semblent plutôt s’inscrire dans une continuité avec le travail réalisé en amont par l’administration Obama.
Cette analyse réalisée par des experts n’est qu’une projection des stratégies qui pourraient être opérées par l’équipe de Biden dans ses relations avec les pays du Moyen-Orient mais ne sont à cet instant que des spéculations. Place aux actes ! Passionnant et richement documenté, cet essai présente néanmoins quelques redondances et de nombreuses fautes de frappe qui contrarient la lecture ( y a-t-il vraiment eu relecture ? )
https://missbook85.wordpress.com/2021/07/03/le-moyen-orient-selon-joe-biden/
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