Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le métier de peintre au Grand Siècle

Couverture du livre « Le métier de peintre au Grand Siècle » de Antoine Schnapper aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070770434
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Après une longue éclipse, la peinture française du XVIIe siècle est devenue progressivement un objet familier, prisé par les chercheurs, les collectionneurs et les amateurs. Mais on sait peu de chose des conditions dans lesquelles furent produites les peintures du Grand Siècle, célèbres ou... Voir plus

Après une longue éclipse, la peinture française du XVIIe siècle est devenue progressivement un objet familier, prisé par les chercheurs, les collectionneurs et les amateurs. Mais on sait peu de chose des conditions dans lesquelles furent produites les peintures du Grand Siècle, célèbres ou obscures. On ignore presque tout de la vie matérielle des peintres, de leur rapport au marché et de leurs moyens d'existence.
C'est ce monde inconnu qu'Antoine Schnapper retrouve et fait revivre. À partir de la situation personnelle des peintres, il restitue les conditions réelles de l'exercice du métier, que masquent les règlements officiels. Il montre qu'on pouvait peindre à Paris et vendre son oeuvre sans posséder les titres requis. Il analyse la gestion de la maîtrise des peintres et des sculpteurs - tantôt autoritaire, tantôt laxiste, souvent complice des contrevenants - et la diversité des patrimoines individuels. Il reconstitue enfin, pour la première fois, les prix des peintures, celles commandées comme celles disponibles sur le marché de l'offre.
Cet ouvrage fait découvrir le foisonnement et la richesse d'un métier qu'une vision «académique» universellement acceptée avait trop simplifiés. Le début du règne personnel de Louis XIV voit en effet un accroissement sensible du nombre de peintres à Paris et une hausse du prix des oeuvres, qui entraîne un enrichissement des peintres, enfin reconnus, à la Cour et à la ville, comme des «artistes».

Donner votre avis