80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les derniers curés vont disparaître dans les campagnes...
"métier d'curé, métier foutu !" comme l'annonçait déjà rudement un berger cauchois au jeune abbé bernard alexandre qui allait rejoindre sa première paroisse - qu'il ne devait plus quitter depuis : vattelot-sous-beaumont. mais ses paroissiens ne cessent d'opposer à leur curé une résistance souveraine... "eglisiers", les cauchois ne demandent guère plus à leur curé que d'être un bon sacristain ; eux, s'accrochent de toutes leurs forces à leurs traditions : "a toujou été comm-cha..." Bernard Alexandre savait qu'il ne serait pas remplacé faute de vocations sacerdotales assez nombreuses. Il assiste au déclin de l'eglise traditionnelle ; il espère de tout son coeur en une nouvelle église plus restreinte, mais combattante, s'appuyant sur des laïcs responsables, agissant dans l'esprit des premiers chrétiens de l'eglise primitive. ce livre n'est pas seulement un témoignage. C'est aussi le regard attentif, privilégié et, souvent, plein d'humour d'un homme - qui est de surcroît un merveilleux conteur - sur la vie sociale de la Haute-Normandie profonde.
Il jette sur cette province une lumière différente de celle de maupassant, d'une acuité et d'une pénétration qu'il ne sera plus possible d'oublier.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année