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Alex, dix ans, adore les toasts aux oignons et se balancer sur les pieds de sa chaise. Il a pour meilleur ami Ruen, un démon âgé de 9 000 ans, grand amateur de Mozart, de ping-pong et de pain perdu.
Lorsque, après une nouvelle tentative de suicide de sa mère, Alex commence à se montrer violent, il est suivi par le Dr Anya Molokova, une psychiatre. Mère d'une petite fille schizophrène, Anya connaît bien ce genre de comportement et essaie de convaincre le garçon que Ruen n'existe que dans son imagination. Pourtant, face à d'étranges coïncidences, elle est prise de doutes : Alex est-il réellement victime d'hallucinations ?
Aussi intelligent que captivant, Le garçon qui voyait des démons entretient le suspense de la première à la dernière page en posant la question de la frontière entre réalité et imaginaire.
Traduit de l'anglais par Laurence Kiefé
Alex, dix ans, adore les toasts aux oignons et se balancer sur les pieds de sa chaise. Il a pour meilleur ami Ruen, un démon âgé de 9 000 ans, grand amateur de Mozart, de ping-pong et de pain perdu.
Lorsque, après une nouvelle tentative de suicide de sa mère, Alex commence à se montrer violent, il est suivi par le Dr Anya Molokova, une psychiatre. Mère d’une petite fille, schizophrène, Anya connaît bien ce genre de comportement et essaie de convaincre le garçon que Ruen n’existe que dans son imagination. Pourtant, face à d’étranges coïncidences, elle est prise de doutes : Alex, est-il réellement victime d’hallucinations ?
Anya et Alex nous racontent chacun les événements de manière différentes : Alex à travers un journal qui débute toujours par une blague de son invention, Anya en nous racontant les événements de manière classique.
Pendant tous le livre, on se pose les même questions qu'Anya , Alex dit il la vérité ou pas ? Voit-il vraiment des démons ? Comment sait-il tant de chose sur elle si cela n'est pas le cas ? Faut-il rester le laisser libre ou l'enfermer ?
Ce livre qui traite des maladies infantiles et surtout de la schizophrénie est intéressant mais malgré tout ce qui arrive (ou est ...) je ne me suis pas attachée au personnage, quelques personnages auraient mérité d'être approfondie (comme la mère d'Alex) , vu comment parle Alex en presence de Ruen du haut de ses 10 ans m'a laissé dubitative , il manquait un, je ne sais quoi ... Carolyn Jess Cooke une auteure à suivre !
La dernière page tournée, on peut être sur un fil entre celui du réel et de l'imaginaire ... Est ce dangereux d'avoir un ami imaginaire ? Non aux états unis, c'est même signe d'un bon développement cognitif, en Europe entre 2 et 7 ans cela est même banal, car l'ami imaginaire peut aider l'enfant a faire face à des situations stressantes ou/et à surmonter une difficulté, à le rassurer. L’enfant peut également l’utiliser pour exprimer son désaccord ou vous questionner sur les conséquences des comportements interdits. Par contre on doit commencer à s’en inquiéter si la présence de l’ami inventé devient envahissante au point de compromettre la vie quotidienne de l’enfant, au point où il fait des crises d’angoisse si son ami n’est pas là ou si l'enfant se fait du mal, du mal à quelqu'un via cet ami ou que celui ci s'appelle Ruen ...
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