80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'usage contemporain du terme de chef-d'oeuvre semble paradoxal. D'un côté, on le voit dénié par la réalité de l'art, qui procède désormais d'un travail produisant des pièces par séries ; décrié par l'époque, qui le rejette comme une notion anachronique, voire réactionnaire, en opposant à sa verticalité de couronnement d'une oeuvre l'horizontalité de pratiques moins hiérarchisées, démocratiques et ouvertes à tous ; dévoyé, enfin, par un marché de l'art qui n'y recourt plus que pour désigner celui des travaux d'un artiste qui se vend le plus cher.
De l'autre, il subsiste pourtant à l'état de repère, de nec plus ultra, sous la forme d'un désir ou d'une nostalgie de l'expérience esthétique suprême, et jamais les visiteurs de musées n'ont été plus nombreux à se presser devant les toiles de maîtres.
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