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La vie du Château des ducs de Savoie est liée aux évènements de l'ancien duché. Pendant plus de cinq siècles, les membres de la Maison de Savoie et les hôtes de France franchissent le col du Mont-Cenis ou le défilé des Échelles pour rejoindre la ville de Chambéry qui les accueille en grande pompe.
Aujourd'hui, seuls quelques édifices datant du Moyen Âge témoignent de sa splendeur et de son élégance architecturale, dont la Sainte-Chapelle - joyau de l'art gothique en Savoie.
Le Château des ducs de Savoie connaît des occupations françaises et "pacifiques" au cours des XVIe et XVIIe siècles. La présence espagnole dans les murs de la vieille demeure est à l'origine du premier grand incendie qui ravage le grand logis au milieu du XVIIIe siècle. À la Révolution, un second sinistre fait disparaître à jamais les étages de l'aile royale et ses anciennes tours médiévales.
François Isler a mené une longue recherche dans les anciennes archives du Château, siège administratif du duché de Savoie. Des documents des XVIIe et XVIIIe siècles lui ont réservé des découvertes inédites. Ces nouveaux éléments lui ont permis de réaliser des illustrations représentant des édifices aujourd'hui disparus.
Au fil des pages, François Isler vous invite à visiter la demeure chambérienne des ducs de Savoie. Les rouleaux de parchemins et les registres reliés de cuir conservés dans les vieux murs du Château relatent les fastes des cérémonies officielles données dans la grande salle de parade richement décorée, les alliances célébrées somptueusement à la Sainte-Chapelle ou encore le travail des ouvriers savoyards et piémontais qui n'ont cessé d'aménager les bâtiments au gré des désirs des princes, des ducs et des rois successifs.
Les rares plans du château disponibles aux Archives départementales de la Savoie n'offrent qu'une vision très partielle de l'ensemble des édifices. D'autres plans conservés aux Archives royales de Turin - recopiés par l'archiviste Gabriel Pérouse au début du XXe siècle - ont servi à l'élaboration des plans présentés dans cet ouvrage. François Isler a choisi de respecter le style des architectes et des dessinateurs de l'époque - notamment la couleur rose utilisée pour la représentation des murs. La reconstitution des façades des Appartements Royaux au début du XVIIIe siècle a été possible grâce aux dessins représentant des vues en coupe des bâtiments et figurant parmi les plans de Turin.
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