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Dix ans après le succès mondial du Petit copain, et vingt après celui du Maître des illusions, Donna Tartt fait son grand retour avec Le Chardonneret, une odyssée hantée dans l'Amérique d'aujourd'hui.
Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'où vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
Prix Pulitzer 2014
Théo Decker perd sa mère tragiquement lors d'une explosion terroriste, alors qu'ils sont en train de visiter un musée à New-York.
Dans des circonstances troubles, il emporte, en quittant les lieux du drame, un tableau célèbre : Le Chardonneret.
Au cours de son existence faite de rencontres capitales et d'amitiés qui comptent, de lieux de vie très classes en plongées dans toutes sortes d'addictions, ce tableau sera comme une sorte de fil rouge qui déterminera en partie sa destinée...
Le jeune garçon souffre de stress post-traumatique, se retrouve plus d'une fois totalement livré à lui-même, trempe dans des histoires et des trafics parfois louches...
Théo va se passionner pour les meubles d'art, leur restauration, leur commerce. Et chercher un sens à cette vie faite de beautés et surtout d'insoutenables violences...
Ce livre offre une ambiance, des revirements, des personnages fascinants, des réflexions passionnantes sur l'art, des descriptions de New-York ou de Las Vegas, des questionnements existentiels... quelle densité ! Quelle richesse ! Je suis ravie d'avoir enfin "attaqué" ce pavé !
Livre assez long (trop long selon les goûts - moi, j'adore !), qui laisse le temps de s'installer dans l'histoire et dans l'ambiance très particulière qu'elle dégage.
Un jeune garçon new-yorkais se trouve au musée lors d'un attentat. Sa mère est tuée, lui n'a rien mais dans la confusion générale, il quitte le musée en emportant le tableau "le Chardonneret".
Le livre retrace son parcours assez chaotique, année après année, avec ce tableau qu'il cache et qu'il ne sait pas comment rendre. Peu d'action, beaucoup de rencontres et d'atmosphère dans le parcours de ce personnage. Le tableau devient à part entière un personnage de l'intrigue.
Insupportable à lire. Des pages et des pages immobiles. J'ai fait des efforts pour le lire mais après 2 ou 300 pages (beaucoup quand même), j'avais l'impression d'être toujours au début sans savoir de quoi on allé enfin parler et de reboucler sur des descriptions. Comme si j'étais dans un train à quai et qui n'en finit pas de ne pas partir.
Ecrire pour remplir des pages. J'ai gagné un petit pari quand j'étais jeune pour une dissertation (le maximum en un minimum de temps)mais la prof m'a demandé si j'avais fait un pari. Ca devait se voir !
Ca me rappelle Colluche : "On n'est pas déjà passé ici ? ". Non, "Ha bon, alors on n' avance pas vite ! "
J'ai lu des livres où il n'y a pas forcément beaucoup de mouvement, là n'est pas la question mais il ne faut pas répéter sans cesse à différentes pages la même chose et ce serait bien que ca ait du sens et nous propose des émotions ou des réflexions. Là, néant.
C'est sûrement un rare avis que je mettrai pour un livre que je n'ai pas aimé, peut-être parce que je n'ai pas compris comment on pouvait écrire comme ça. Ha si, je ne comprends pas non plus le Rivage des Syrtes de Julien Gracq (lu en entier), encensé (sincèrement ou par Panurge et snobs !?). Je ne me sens pas comme un inculte qui lit les romans de gare mais ne me sens pas obligé d'aller dans le sens du vent si ca ne me convient pas. Et parfois les avis que je lis me semblent aller dans le sens du vent pour différentes raisons. C'est pour cela que souvent je ne lis pas tout de suite les livres recommandés par des prix ou des médias divers ou des lecteurs. Je note et j'essaye d'en savoir plus et parfois je lis des années après. J'ai des auteurs que j'aime bien et que je lis plus facilement sans toutefois toujours avoir le même plaisir mais un style qui me convient. On ne peut pas toujours retrouver l'émotion forte qu'on a pu ressentir avec un livre précédent.
Les 100 premières pages se lisent en apnée ! 100 pages pour une seule journée, dont on connaît l'issue tragique dès le début, mais il est impossible de décrocher.
Par la suite, le rythme ralentit et on suit Théo dans les méandres chaotiques de sa jeune vie déjà terriblement ébranlée. Une vie de montagnes russes : malheurs, lueurs, illusions, mains tendues, amours pures, amours toxiques... Et pourtant, la beauté le rattrape partout. Elle jaillit du bien comme du mal, à l'image de ce tableau, qui représente un oiseau léger et joyeux... enchaîné. Un peu comme Théo, finalement, qui traîne ses ailes et ses chaînes. Les bonnes et les mauvaises rencontres jalonnent un parcours qui le mènera de l'enfance à l'âge adulte. parcours.
Malgré des longueurs pesantes, et es retournements prévisibles, il y a dans ce roman tout le savoir faire de Donna Tartt : peu de personnages et une histoire riche, sinueuse.
Ouf ! Suis-je tenté d’écrire… Je viens de terminer Le Chardonneret et ses 1100 pages en version Pocket. La lecture fut longue, passionnante parfois, lassante quelquefois mais je salue la performance de Dona Tartt, autrice étasunienne que je lis pour la première fois et j’ajoute aussi un coup de chapeau à Edith Soonckindt qui a brillamment assuré la traduction en français.
Le narrateur, Theodore Decker vit à New York avec sa mère, mannequin pour un catalogue de vente par correspondance qui étudie l’histoire de l’art et lui transmet sa passion pour les musées. Dès le début, Theo dit qu’il se trouve dans une chambre d’hôtel à Amsterdam, en 1943, sa mère étant morte quatorze ans auparavant. Cette date me gêne beaucoup car, tout au long du livre, donc pour ce qui s’est passé avant 1943, on utilise téléphones portables, internet… ce qui était encore loin d’exister. D’ailleurs, je me demande pourquoi l’autrice donne cette date car son roman peut très bien se passer à la fin du XXe siècle, sans problème.
D’autres anachronismes m’interpellent comme l’absence totale de référence à ce qui bouleverse le monde, en 1943 : la seconde guerre mondiale. Theo, Boris, son meilleur ami, voyagent sans aucune difficulté d’Amérique en Europe, se déplacent aux Pays-Bas, pays pourtant occupé par le Wehrmacht depuis 1940. Anne Frank écrit son journal à Amsterdam de 1941 à 1944, avant d’être déportée vers les camps de la mort comme beaucoup d’autres juifs de ce pays. Aucune allusion dans le livre à cette terrible période, aucune restriction dans l’hôtel où se trouve Theo qui peut commander tout ce qu’il veut à la réception. Il y a même un déplacement déterminant à Hambourg… sans problème.
Ces anomalies étonnantes signalées, je reviens à l’histoire de ce garçon déjà traumatisé par un père alcoolique ayant déserté l’appartement familial, qui perd sa mère à cause d’un attentat, l’explosion d’une bombe dans un grand musée newyorkais qu’ils visitaient. Par miracle, Theo qui avait repéré une jeune fille rousse accompagnée d’un vieil homme, est vivant et Dona Tartt m’a scotché avec une scène terrible qui montre Welty, ce vieil homme, prenant Theo pour un autre, lui confiant sa bague, une adresse et, juste avant de mourir, lui ordonne de prendre un petit tableau : Le Chardonneret, du peintre hollandais Carel Fabritius (1622-1654). Or, Fabritius est mort l’année où il a peint ce petit oiseau enchaîné à son perchoir, en 1654, à cause de l’explosion d’une poudrerie, à Delft, aux Pays-Bas.
Repartie voir La leçon d’anatomie de Rembrandt, sa mère n’était pas dans la même salle que Theo qui en réchappe donc et réussit à sortir des décombres par ses propres moyens. Il ne reverra jamais sa mère et sera profondément traumatisé.
Ainsi, Theo raconte en détails, la fin de son enfance, la famille Barbour qui le recueille parce qu’il est le meilleur ami d’un des fils, Andy. Il aurait pu grandir tranquillement si son père et sa nouvelle femme, Xandra, n’avaient débarqué de Las Vegas et l’avait emmené sur la côte ouest. Là-bas, il se lie d’une profonde amitié avec Boris, pour le meilleur et pour le pire car la drogue fait son entrée et rien ne nous est épargné jusqu’au bout. Bien sûr, Theo a toujours ce fameux tableau qu’il garde jalousement, cache soigneusement mais, impossible d’en dire plus sans divulgâcher.
Dans cette histoire, il ne faut pas oublier Hobie, l’associé de Welty, un restaurateur de meubles anciens, antiquaire, chez qui Theo retrouve Pippa, la jeune fille rousse qui accompagnait Welty dans le musée et qui a aussi miraculeusement échappé à la mort. Hobie est un homme extraordinaire, d’une profonde humanité et j’ai beaucoup apprécié les passages le concernant.
Dans un tel livre, foisonnant d’informations, de détails pas toujours utiles, de descriptions redondantes, j’ai surtout aimé les réflexions sur la vie, les passages consacrés à l’art, la peinture, l’amour d’un fils pour sa mère et les moments forts d’amitié hélas gâchés par un usage immodéré et impressionnant de stupéfiants.
Ce temps de confinement a été le déclic pour que je me lance dans la lecture de : Le chardonneret de Donna Tartt. En effet ce livre de 1100 pages, en version Pocket, Prix Pulitzer de la fiction en 2014, aussi intéressant soit-il, demande un certain nombre d'heures de lecture, d'autant qu'il nécessite une certaine concentration. Mais lorsque la dernière page est tournée, on ne regrette pas son effort.
Le roman débute pendant la période de Noël, par une scène se passant dans une chambre d'hôtel à Amsterdam en 1943 où un jeune américain vit en reclus depuis une semaine, malade, et dans la crainte d'une possible arrestation. La fièvre lui causant quantité de rêves bizarres, une image va le paralyser de bonheur : sa mère "...lorsqu'elle est apparue tout à coup derrière moi, surgissant dans le reflet que me renvoyait un miroir." Et l'histoire commence : " Les événements auraient mieux tourné si elle était restée en vie. En fait, elle est morte quand j'étais enfant." C'est donc la vie de ce jeune adolescent Theo Decker, 13 ans, à partir du décès de sa mère qui nous est donnée à partager avec lui, ce dernier étant le narrateur.
Alors qu'il se rend au collège avec sa mère où ils ont été convoqués, sous le coup d'un renvoi, ils s'arrêtent au Metropolitan Museum de New York pour visiter une exposition. Un attentat a lieu et sa mère est tuée. Lui, va en réchapper, par miracle, en emportant ce célèbre tableau flamand qu'est Le Chardonneret de Carel Fabritius, peint en 1634 qui lui a été confié par un homme mourant.
Son père alcoolique s'étant évanoui dans la nature, il sera dans un premier temps recueilli par la famille Barbour, fera la connaissance de Hobbie, un restaurateur de meubles anciens, sera ensuite récupéré par son père qui l'emmènera à Las Vegas où il deviendra ami avec Boris. Il y restera jusqu'à la mort de son père, dans un accident de voiture, et reviendra ensuite à New York.
Après cette explosion meurtrière où sa mère a perdu la vie, notre jeune garçon choqué et traumatisé éprouve beaucoup de mal à faire face aux questions que lui posent les adultes, et fuit les personnes du service social qui tentent de le faire parler. Il a pris soin d'empaqueter son tableau et de le cacher, aimerait le rendre mais ne sait à qui se confier.
Lorsqu'il va partir avec son père et rencontrer Boris, un jeune voyou ukrainien il va alors se laisser aller avec ce dernier à l'alcool et la drogue, cela leur permettant de fuir la réalité et d'oublier. Leurs nombreuses scènes de beuverie suivies de lendemains désenchantés et de crises de manque montrent bien ce que peut être une dérive à la suite d'un traumatisme.
C'est le récit d'une longue errance, d'une solitude terrible, d'un mal-être quasiment permanent et d'un amour indéfectible pour cette mère disparue cruellement et soudainement. Quelques moments de répit pour Theo avec notamment Hobbie, ce vieil antiquaire qui lui apporte sécurité chaleur et réconfort, avec Pippa cet amour jamais avoué, mais Boris, cet ami ambigu et fidèle, sera le seul à partager, sans qu'il l'ait su, son secret.
Theo Decker va traverser différents milieux et à chaque fois en apprendre les codes et s'y adapter et nous donner ainsi une belle analyse de la société américaine.
L'amour, l'amitié avec ses enthousiasmes et ses déceptions, la bienveillance, l'affection, l'amertume, l'abandon et le désarroi et aussi la souffrance, des sentiments que Donna Tartt sait magnifiquement explorer.
Si Theo pourrait apparaître comme le personnage central, il doit cependant partager cet honneur avec ce petit tableau Le Chardonneret, qu'il n'a pas le droit de posséder mais qu'il conservera tout au long de ses pérégrinations et qui est le cœur de ce roman. Il m'a accompagné et a réconforté Theo par sa seule présence. Cet oiseau attaché par la patte à son perchoir est tout un symbole, Theo étant lui-même enchaîné à son passé. L'art, pour Theo est le summum de la vie, comme il l'était pour sa mère.
Le Chardonneret nous narre à la fois la déconstruction et la construction de ce jeune garçon, avec l'art en toile de fond.
C'est à la fois un roman d'apprentissage et un roman d'aventures, un roman sur l'amitié et la solitude où le suspense, suspense délicat, est maintenu jusqu'au bout : la beauté peut-elle triompher malgré tout ?
J'ai vraiment été conquise par cette histoire. J'ai beaucoup aimé le récit jusqu'à l'arrivée dans la banlieue de Las Vegas. Ensuite j'ai trouvé beaucoup de longueurs, Theo et Boris passant le plus clair de leur temps à se droguer et à vomir et j'ai eu envie, maintes fois de l'engueuler, de le secouer, de lui dire de se prendre en main, mais aussi de le rassurer, de le protéger. J'ai donc apprécié son retour à New York. Quant à la fin, elle est vraiment stupéfiante et les dernières pages sublimes !
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Ce gros pavé de 1100 pages nous offre tout du long une histoire haletante et pleine d’humanité.
Dès les premières pages, le héros, Théo Decker, évoque sa mère, cette mère tant aimée avec qui il vit. Son destin bascule tragiquement lorsqu’elle meurt dans l’attentat du Metropolitan Museum. Lui-même n’est que légèrement blessé. Durant les heures qui précèdent l’arrivée des sauveteurs, il assiste aux derniers instants d’un vieil homme qui lui donne sa bague et son adresse. Puis il lui désigne le tableau, minuscule, d’un oiseau. C’est ce » chardonneret » peint en 1654 par Fabritius, peintre flamand, auquel le roman emprunte son titre.
Cette tragédie va bouleverser la vie de Théo. Recueilli un temps par la famille très bourgeoise de son ami Andy, il finira par rejoindre son père, alcoolique et joueur invétéré, qui le laisse livré à lui-même. Là, il rencontrera Boris, orphelin de mère et accablé lui-aussi d’un père alcoolique. Ils vont se perdre ensemble pour le meilleur et pour le pire.
Le lecteur suit Théo, ses avancées chaotiques qui le ramènent à New-York chez Hobie, ce vieil original qui restaure les meubles, ami de l’antiquaire mort au Metropolitan Museum
La vie de Theo est faite de descentes aux enfers, de dégoût de vivre et de souffrance mais aussi d’amour et d’amitié. Le petit chardonneret du tableau est un personnage à part entière qui ramène sans cesse Théo au souvenir de sa mère, amoureuse de l’art et admiratrice de ce chef d’œuvre. Dans l’existence chancelante de Théo se mêlent passé et présent, le tout noyé dans le déni, le mensonge et les psychotropes. La résilience sera longue à venir.
Malgré ses défauts, le héros du roman est terriblement attachant. C’est là tout le talent de Dona Tartt de nous transmettre cette empathie pour ses personnages, même les plus sombres. Elle prend son temps pour nous raconter avec le sens du détail le destin hors du commun de ce jeune garçon, miné par la disparition de sa mère, écrasé par un secret trop lourd pour lui.
Les rebondissements, nombreux, de ce roman nous font oublier sa longueur.
Un excellent roman d’apprentissage parfaitement maitrisé par un auteur rare qu’il faut lire absolument.
Voilà un livre que l'on m'a prêté depuis quelques années, l'épaisseur, le nombre de page me faisait fuir.
Après avoir pris mon courage à deux mains, je me suis plongée avec grand enthousiasme dans la vie de Théo, ses galères, ses espoirs.
Le style, l'histoire, les personnages en font un très très bon roman, addictif.
Plus qu'à aller au ciné pour voir l'adaptation.
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