Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le bien sorti du mal ; derrière la cause isolée d'un homme

Couverture du livre « Le bien sorti du mal ; derrière la cause isolée d'un homme » de Bertrand Favreau aux éditions Bord De L'eau
  • Nombre de pages : 137
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Lorsqu'en 1984, le Prix International des Droits de l'Homme Ludovic Trarieux fut créé, distinguer le mérite isolé et nominal d'un avocat au-delà de la cause qu'il illustre ne semblait guère convenable... Les grands combats sont collectifs et anonymes. On a toujours célébré l'héroïsme du... Voir plus

Lorsqu'en 1984, le Prix International des Droits de l'Homme Ludovic Trarieux fut créé, distinguer le mérite isolé et nominal d'un avocat au-delà de la cause qu'il illustre ne semblait guère convenable... Les grands combats sont collectifs et anonymes. On a toujours célébré l'héroïsme du militant, héros singulier. On a dit par ailleurs le tribut payé par les journalistes. Nul ne semblait se préoccuper alors des avocats. La profession n'était-elle pas vécue à travers le monde comme engoncée dans ses traditions et protégée parfois par quelques privilèges ? Pourtant de l'Inde de Gandhi à l'Afrique du Sud de Mandela, nul ne disconvenait que la lutte pour les libertés fondamentales et l'état de droit passait assurément par la liberté d'expression, les droits de la défense et par l'indépendance de la magistrature et par celle des barreaux. Les avocats en sont souvent les premières victimes : au prix souvent de leur liberté, parfois de leur vie. Merhangiz Kar, et son message pour l'émancipation des femmes et la sécularisation de la société iranienne, Digna Ochoa et Bàrbara Zamora, et leur engagement pour rendre justice aux minorités du Chiapas, Aktham Naisse, et son appel au réveil de la société civile pour une Syrie démocratique, Henri Burin des Roziers, apôtre du droit à la terre pour ceux qui n'en ont pas et de l'état de droit face aux exactions des fazendeiros au Brésil, Parvez Imroz, luttant pour la mémoire des disparus au Cachemire, ou René Gômez Manzano, créant au prix de sa liberté un barreau d'avocats indépendants à Cuba, sont les héros et les martyrs d'un seul et même combat. Arménie, Finlande ou Transvaal, il y a un siècle. Des noms de pays où la liberté de l'homme était persécutée. Des noms de mémoire, derrière lesquels des enfants incrédules découvrent à présent l'indifférence égoïste de leurs aïeux. Aujourd'hui Iran, Mexique, Syrie, Brésil, Inde, Cuba... Le droit, la justice, l'humanité. En ce sens, le legs de Trarieux - même timidement et brièvement esquissé - reste éternel.

Donner votre avis