"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Le grand déménageur », « Attila », le « castor », les surnoms de Georges-Eugène Haussmann sont nombreux. Bourreau de travail, visionnaire à sa façon, colossal au physique et au mental, dominant du haut de son 1,92 mètre, ministres et banquiers, il est pourtant et d'abord l'homme qui met en oeuvre à Paris, de 1853 à 1870, les rêves d'aménagement de Napoléon III. Mais pour parvenir au poste de préfet de la Seine, il aura multiplié les expériences et surtout assuré de sa fidélité celui qui est encore président de la République et qui prépare son coup d'État. Ce n'est pas un hasard si le discours annonçant le rétablissement de l'Empire est prononcé à Bordeaux en octobre 1852, alors qu'Haussmann est préfet de la Gironde. La complicité entre l'Empereur et le destructeur-constructeur futuriste de la ville de Paris est capitale. Mais Haussmann reste attaché à la région bordelaise. Sa femme, la sage Octavie de Laharpe, est fille de la bourgeoisie protestante girondine, et il passe ses dernières années dans. les Graves dans un château au milieu des vignes, où il écrit ses mémoires, rêvant de sa splendeur passée...
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