"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La vie et l'oeuvre de Jean Vigo sont marquées par une fulgurance tragique. Le réalisateur qu'Henri Langlois a comparé à Rimbaud a eu une enfance placée sous le signe de la tragédie familiale (il n'a que 12 ans lorsque son père, l'anarchiste Almedeyra, meurt dans des circonstances dramatiques à la prison de Fresnes), et une jeunesse marquée par la maladie et les hospitalisations en sanatoriums. C'est l'art qui le sauva, d'abord la photo, puis le cinéma. Et c'est au cinéma qu'il vouera sa vie entière, une vie courte [puisqu'il s'éteindra à l'âge de 29 ans), mais intense.
En seulement cinq ans et quelque quatre films, dont un seul long-métrage, il marquera et influencera à jamais l'histoire du cinéma.
L'Atalante est le film de sa vie, le film de sa mort, un hommage libre et anticonformiste à la vie des mariniers et aux amours débutantes. Un chef-d'oeuvre reconnu, mais longtemps après la mort de son auteur.
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