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Jean-Pierre Euzen, ingénieur de formation, mène une enquête passionnée la réalisation de la ligne de chemin de fer Paris-Brest entre 1842 et 1865.
Si Chartres, Laval, et Rennes apparurent rapidement comme des points de passage obligés, une concurrence acharnée opposa Alençon au Mans, de même que Sablé à Sillé-le-Guillaume. C'est toutefois en Bretagne que les projets furent les plus débattus. Ainsi, le monument le plus imposant de la ligne - le célèbre viaduc de granite qui enjambe Morlaix avec ses 292 mètres de longueur et ses 58 mètres de hauteur - faillit ne jamais être édifié. L'arrivée à Brest fut même envisagée par bateau à vapeur.
Tribulations politiques, pérégrinations stratégiques et économiques, divergences techniques, querelles de clochers, parfois de personnes, se succédèrent à l'envi. Il fallut toute la clairvoyance et la détermination de certains pour tracer un axe qui, un siècle et demi plus tard, est toujours en service.
Au travers de nombreux documents, plans et photographies d'époque, l'auteur fait revivre les acteurs politiques, économiques, techniques et artistiques, aussi bien locaux que régionaux et nationaux. Une mention spéciale pour Victor Fénoux, grand ingénieur des Ponts et chaussées à qui on doit le viaduc de Morlaix, mais aussi le port de commerce de Brest ainsi que de nombreux phares sécurisant les côtes bretonnes.
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