"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'année 14 a été celle d'un cataclysme européen. à partir de l'attentat du 28 juin contre l'archiduc héritier de l'empire des habsbourg, françois-ferdinand, à sarajevo, s'enclenche une série de décisions politiques qui aboutit à la conflagration générale. on en connaît le terrible bilan : des millions de morts, un désastre économique et culturel, et l'avènement des régimes totalitaires.
Comment cela a-t-il été possible ? quels furent les objectifs et les arrière-pensées des acteurs, au jour le jour, dans les capitales européennes ? quel était, au-delà de l'image d'épinal, l'état d'esprit des populations ? autant de questions auxquelles répond ce livre, dans un récit au quotidien des premiers mois du drame.
Jean-jacques becker, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de paris-x nanterre, est président du centre de recherche de l'historial de la grande guerre de péronne.
20 janvier 1914, raymond poincaré dîne à l'ambassade d'allemagne. 28 juin 1914, attentat à sarajevo. 30 juillet : mobilisation générale en russie. 31 juillet : jaurès assassiné. 1er août, mobilisation générale en france et en allemagne. 4 août : union sacrée. 2 septembre, poincaré quitte paris. novembre, la guerre bloquée. 1er novembre 1914 : « deux ans, deux ans, me dit ribot, croit-il donc que la guerre va durer deux ans oe ».
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