"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Empereur pendant un an et huit mois seulement, Julien dit l'Apostat (c.
332 - 363 apr. J.-C.) figure sur la liste des persécuteurs de l'Eglise comme farouche opposant au christianisme, un cas unique dans l'histoire des empereurs de l'Antiquité tardive. Il a mené deux grandes campagnes, en Gaule alors qu'il était le César de l'empereur Constance II (317-361 ap. J.-C.), et en Perse où il trouvera la mort. Fils autoproclamé d'Hélios, vouant aux anciens dieux ainsi qu'à la philosophie grecque une adoration sans borne, il tente de mener son empire en suivant la raison éclairée et le courage du conquérant de ses deux grands modèles Marc Aurèle (121 - 180 ap.
J.-C.) et Alexandre le Grand (356 - 323 av. J.-C.). Il est l'un des rares empereurs de surcroît à avoir jalonné son expérience du pouvoir de traités théologiques et philosophiques écrits au beau milieu de la tourmente. Il nous est également parvenu assez de lettres pour que se dresse un étonnant témoignage de la fonction même de maître d'un empire immense et peu uni à l'aube des grandes invasions. Détesté ou adulé selon la sensibilité de chacun, il est donc un empereur remarquable par l'extrême densité de son règne pourtant court et les bouleversements intellectuels qu'il infligea à toute la communauté de plumes d'alors.
Les nombreux portraits qu'en dressent ses contemporains font de lui un homme attachant et complexe dans un monde foisonnant et tourmenté, en quête d'une unité spirituelle au milieu des désordres.
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