"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La mère de Jenna, Alice, a disparu lorsque celle-ci n'avait que trois ans. Aujourd'hui, elle en a treize et est bien décidée à retrouver sa trace. Elle n'a qu'une certitude : jamais sa mère ne l'aurait abandonnée. Jenna se met à relire le journal de bord d'Alice, une scientifique qui étudiait le deuil chez les éléphants. Pour progresser dans sa quête, elle s'adjoint les services de Serenity Jones, une voyante qui prétend être en lien avec l'au-delà, et de Virgil Stanhope, l'inspecteur qui avait suivi l'enquête à l'époque. Émouvant et haletant, le dernier roman de Jodi Picoult nous fait croire à l'impossible.
Le livre fait pour moi ! Toute une partie du livre décrit la vie des éléphants, sauvages en Afrique ou captifs aux Etats-Unis (zoo et cirque) en insistant sur leurs sentiments et leur solidarité au sein des matriacats. Je découvre beaucoup de détails sur mon animal totémique et rien que pour cela je suis conquise !
Ensuite, bien sûr, l'intrigue est très prenante. Jena, l'héroïne, qui cherche à tout prix à retrouver sa maman ou à défaut à savoir ce qui s'est passé il y a 10 ans, s'appuie sur une voyante qui a perdu ses dons et sur un détective privé alcoolique. Ses 3 personnages sont très attachants et de rebondissements en découvertes, la fin nous surprend quand même !
Je ne connaissais pas cette auteure . Tres belle découverte c'est un roman magnifique et la fin... Je ne m'attendais pas à ça !
Jenna, ado dont le père est interné, part à la recherche de sa mère, mystérieusement disparue dix ans plus tôt. Elle est accompagnée dans sa quête par un détective alcoolique qui avait participé à l’enquête initiale et par une célèbre voyante. Chaque chapitre est court et donne voix à l’un des trois personnages. On s’attache ainsi très rapidement à chacun d’eux. On peut aussi lire au fil des chapitres le carnet de notes de la mère disparue qui était une biologiste spécialiste du comportement des éléphants. On y savoure des pages magnifiques sur leur rapport à la perte et au deuil, sur certains rites qui leur sont propres et aussi sur la relation qu’une mère développe avec son petit (après l’avoir porté 22 mois). Jodi Picoult, qui a aussi écrit Mille petits riens, propose un roman prenant.
Une histoire pleine d’emotions et de rebondissements. Les personnages sont très attachants. Et le dénouement final est époustouflant. Je n’avais rien vu venir ! Beaucoup d’informations sur les éléphants tout au long du livre.
Jenna, treize ans, n'a jamais pu accepter la disparition inexpliquée de sa mère dix ans plus tôt. Avec l'aide d'une voyante à l'extralucidité émoussée et d'un ancien enquêteur, désormais alcoolique, autrefois en charge du dossier, l'adolescente se lance sur les traces maternelles. Sa quête nous entraîne en Afrique auprès des éléphants qu'étudiait la scientifique disparue, puis dans un refuge américain pour éléphants maltraités récupérés de zoos ou de cirques.
Alternant constamment entre les points de vue de Jenna, de sa mère Alice, du privé Virgil et de la voyante Felicity, le récit s'avère addictif et plein de surprises, jusqu'à sa conclusion émouvante et totalement inattendue. Alors que les secrets se dévoilent peu à peu, entretenant la curiosité du lecteur et lui suggérant des hypothèses toutes largement en-deçà de ce que sera finalement la chute, l'histoire se développe autour de la thématique de la séparation et du deuil, poursuivant son exploration dans le champ du paranormal, mais aussi, dans l'observation, soutenue par une solide documentation, et extrêmement intéressante, du comportement des éléphants.
Cette lecture vous fera sans doute considérer cet animal d'un oeil nouveau, étonné et ému par ses capacités cognitives et affectives, et plus que jamais affligé par l'extinction qui le menace : une fascinante découverte éthologique, magnifique plaidoyer pour la sauvegarde de cette espèce que l'auteur appelle d'ailleurs à soutenir dans sa postface, et qui fait tout l'intérêt et toute l'originalité de ce captivant thriller, aux personnages attachants, au style fluide et agréable, qui ne manquera pas de vous arracher quelques larmes. Coup de coeur.
www.dubonheurdelire.wordpress.com
Aller chez mon amie Géraldine, c’est la garantie de passer un bon moment avec elle mais aussi de repartir avec un sac rempli de livres ! Cette fois encore, mon passage chez elle ne fait pas exception, je repars avec 8 livres – quand les lirai-je ??? dont La tristesse des éléphants de Jodi Picoult qui me faisait de l’œil depuis un bon moment déjà (rien que la première de couverture fait envie par sa douceur et sa poésie).
Voici la présentation de l’éditeur – Babel/Actes sud
« La mère de Jenna, Alice, a disparu lorsque celle-ci n'avait que trois ans. Aujourd'hui, elle en a treize et est bien décidée à retrouver sa trace. Elle n'a qu'une certitude : jamais sa mère ne l'aurait abandonnée. Jenna se met à relire le journal de bord d'Alice, une scientifique qui étudiait le deuil chez les éléphants. Pour progresser dans sa quête, elle s'adjoint les services de Serenity Jones, une voyante qui prétend être en lien avec l'au-delà, et de Virgil Stanhope, l'inspecteur qui avait suivi l'enquête à l'époque. »
J’ai savouré chaque page de ce roman, et pour une fois j’ai retardé le moment où je clôturerai ma lecture. Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la construction polyphonique de ce roman où les voix d’Alice, Jenna, Sérénity et Virgil alternent en donnant un éclairage nouveau à l’histoire. Le sujet du roman, l’amour d’une fille pour sa mère, est touchant et l’écriture de Jodi Picoult porte avec finesse ce thème. En outre, le décor choisi pour une partie du roman, un refuge pour éléphants, est lui aussi d’une force incroyable. On s’attache tout autant aux personnages humains de ce récit qu’aux éléphants du refuge, sorte de miroir de l’Homme. J’ai toujours été fascinée par ces animaux d’une taille incroyable mais dont le regard inspire si souvent la tristesse. J’ai eu la chance incroyable d’en approcher de près en Afrique du Sud et c’est sans nul doute un de mes plus beaux souvenirs de voyage !
Mais revenons au roman ! Il associe avec subtilité plusieurs genres romanesques : l’enquête policière, l’histoire familiale, le roman ésotérique mais cela n’est en aucun cas gênant car l’auteure a su lier avec efficacité tous ces genres. Jusqu’au bout, elle tient en haleine son lecteur et lui offre une fin surprenante que rien ne laissait présager et qui donne envie de relire le roman !
En résumé : une bonne pioche encore dans la bibliothèque de Géraldine !
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La quatrième de couverture m’intriguait beaucoup : une chercheuse passionnée par les éléphants qui disparaît (Alice), une petite fille intrépide qui se lance à sa recherche (Jenna), assistée par un flic sur le déclin (Virgil) et par une voyante exubérante (Serenity). Cela promettait une sacrée galerie de personnages.
Sans surprise, ces derniers sont attachants et composent une sorte de famille bien assortie (malgré leurs différences), unie par leur chagrin commun et leur sentiment d’être des « loseurs ». Cependant, c’est Alice qui occupe le haut de l’affiche. Même si j’ai aimé ce personnage, j’aurais préféré que Jodi Picoult fasse la part belle au trio Jenna/Virgil/Serenity.
L’intrigue est prenante et on a hâte de savoir ce qui est arrivé à Alice, la mère de Jenna lors de la fameuse nuit de sa disparition au sein de la réserve des éléphants. Cette dernière est alternativement soupçonnée d’être la victime d’un meurtre, ou au contraire, la présumée meurtrière, si bien qu’on ne sait plus sur quel pied danser.
A t-elle volontairement coupé les ponts avec sa fille ou y a t-elle été contrainte ? C’est ce que l’on cherche à savoir en même temps que Jenna.
J’ai aimé l’atmosphère de l’histoire et toutes les informations délivrées par l’autrice sur cette espèce magistrale que sont les éléphants d’Afrique et d’Asie.
Les thèmes sous-jacents du chagrin et du deuil de ces animaux (et par analogie des humains) donnent une atmosphère mélancolique et poétique à l’histoire.
En outre, les flash-back d’Alice narrant son histoire d’amour avec le père de Jenna m’ont, par moment, fait penser au film « De l’eau pour les éléphants » que j’avais beaucoup aimé.
Le suspense est présent tout au long de l’histoire et le « twist » final vraiment inattendu.
Le hic ce sont, néanmoins, les quelques longueurs de l’histoire. En effet, les recherches d’Alice sur les éléphants sont très récurrentes et, selon moi, trop présentes dans le roman, ce qui m’a parfois lassée (d’autant plus que, comme évoqué précédemment, j’avais hâte de retrouver les autres personnages).
En bref : Une bonne lecture mais j’en attendais probablement un peu plus. Je suis en tout cas curieuse de découvrir « Mille petits rien » dont j’ai énormément entendu parler et dont le sujet (le racisme) me touche particulièrement.
Jenna a 13 ans. Sa mère a "disparu" il y a 10 ans. Est-elle morte? Est-elle partie sans elle? Et pourquoi si tel est le cas?
Armée de l'audace de ses 13 ans et épaulée par une médium et un ancien flic - celui-là même qui n'avait pas réussi à résoudre l'affaire 10 ans avant, Jenna décide de connaître enfin la vérité. Mais est-elle prête?
Ce roman passe de point de vue en point de vue - quatre, celui de Jenna, du flic, de la médium et d'Alice, sa maman disparue qui était doctorante et travaillait sur le deuil chez les éléphants, d'où le titre du roman (j'ai d'ailleurs appris énormément de choses à ce sujet) - et en ça ce fut très agréable pour moi car j'aime beaucoup ce genre de narration. Le style de l'auteur est fluide même si parfois, j'avoue, je me suis un peu perdue (comme elle n'utilise que la première personne, il m'a fallu parfois revenir au début du chapitre pour savoir qui parlait).
La fin est surprenante - j'ai compris 30 pages avant la fin - et j'ai lu le roman tantôt comme un thriller, tantôt comme un roman sur l'amitié, le deuil, l'oubli, l'acceptation, le déni, le pardon, ...
Ce roman pourrait être lu comme un roman d'apprentissage, sur le monde qu'on se crée soi-même et dans lequel on risque de s'enfermer.
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