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Lévi-Strauss opposait le mythe à la poésie, en ce qu'il considérait le mythe comme une structure indépendante de la langue et des mots : « la substance du mythe ne se trouve ni dans le style, ni dans le mode de narration, ni dans la syntaxe, mais dans l'histoire qui y est racontée », dans sa structure, en somme. Pour John Scheid et Jesper Svenbro, au contraire, les mythes se fabriquent avec des mots et non avec des idées, si bien que le récit mythique ne se fait pas malgré les mots mais au contraire à partir et au moyen d'eux. N'est-ce pas parce qu'Ajax fut le seul Achéen à être enterré sans crémation qu'il porte ce nom, aias étant le génitif de aia signifiant «terre», ce qui donne au nom d'Ajax le sens de « Celui-de-la-terre » ? Dans l'histoire d'Orphée, les « membres » du héros et les « chants » des Muses ne sont-ils pas qu'une seule et même chose, méle étant polysémique ?
Ces deux exemples ne résultent pas d'une heureuse coïncidence découverte après coup mais sont bien la condition, préalable et parfaitement consciente, de l'élaboration du récit, et de la définition d'un cadre. Au travers d'une dizaine de récits décryptés, John Scheid et Jesper Svenbro nous offre une nouvelle lecture de ces mythes fondateurs.
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