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L'auteur nous présente trois femmes du dix-septième siècle français, qui ont été des jeunes femmes amoureuses, des épouses aimantes, des mères vivant les tendresses et les angoisses de toutes les mères. Elles ont eu la douleur de perdre celui qu'elles aimaient. Elles sont entrées plus tard dans une communauté religieuse tout en gardant ce coeur amoureux et cette attention maternelle jusqu'au dernier jour de leur vie.
Et cette fidélité à la tendresse et à l'amour humain leur a donné une faculté particulière de parler de Dieu qu'elles ont cherché, et de parler avec Lui en reprenant les mots les plus beaux de leurs amours humaines. Elles ont ainsi rendu plus accessible ce que disaient les grands mystiques qui les avaient précédés. Et leur langage même empreint des manières de s'exprimer propres au dix-septième siècle, nous pouvons l'entendre aujourd'hui.
L'auteur étudie leurs écrits et leur vocabulaire, et met en lumière cette double capacité : de parler de Dieu comme d'un amour immense, et de parler à Dieu comme on parle à un amant. Elles sont admirables et peut-être impressionnantes. Elles ne se sont pas donné le devoir de transmettre leur expérience en écrivant de beaux et difficiles traités, elles ont simplement relaté ce qu'elles vivaient dans leur coeur ou répondu, par des billets ou des lettres, à des questions qui leur étaient posées ; leurs réponses sont claires pour nous comme elles l'étaient pour leurs premiers interlocuteurs.
Point n'est besoin de vastes connaissances théologiques ou exégétiques, il suffit d'ouvrir son coeur. Elles nous invitent à devenir amoureux de Dieu.
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